À l’ère du DIY (Do it yourself), de nombreux automobilistes décident de s’occuper eux-mêmes de l’entretien et des réparations indispensables sur leur véhicule. Pour ce faire, ils mettent à profit les atouts de l’Internet 2.0. Ces bricoleurs ont notamment accès au savoir-faire d’une grande communauté de passionnés et de mécaniciens très actifs en ligne. D’après un sondage récent, environ 30 % des propriétaires de voiture dans l’Hexagone décident de réparer eux-mêmes leur véhicule. Ce constat vient du dernier baromètre Oscaro établi par l’institut de sondage BVA. L’étude vise à dresser le profil des Français qui préfèrent se charger personnellement des petits travaux d’entretien et de réparation sur leur automobile. 28 % des sondés ont déclaré avoir réalisé au moins une réparation ou un entretien sur leur véhicule au cours des 24 derniers mois. Toutefois, pour les interventions les plus complexes, la majorité de ces apprentis mécaniciens s’adressent à des professionnels et amènent directement leur voiture dans un garage. Une opération couvrant les travaux élémentaires Les auto-réparateurs effectuent surtout des opérations basiques et des travaux d'entretien courant. Ils sont près de 71 % d’automobilistes dans ce cas. Ces mécaniciens improvisés peuvent notamment s’occuper de la réparation ou du remplacement des pneus (46 %) ou encore du changement de pièces usées (34 %). Certains sont également capables de réaliser des réparations en cas de panne (11 %) et divers travaux au niveau de la carrosserie (10 %). Les passionnés et les nouveaux amateurs procèdent également à des actes de personnalisation sur leur voiture (7 %). ImportantL'entretien courant inclut entre autres la mise à niveau de liquides, la vidange ainsi que le remplacement de balais d’essuie-glace ou de filtres. Toutefois, même si elles sont relativement faciles, ces différentes opérations nécessitent un minimum de préparation et d’équipement. Pour sa part, le remplacement de pièces pour cause d’usure couvre généralement les amortisseurs, l'embrayage, l'échappement ainsi que les freins. Cependant, dans ce dernier cas, le remplacement des plaquettes ou des disques exige une grande rigueur pour éviter les problèmes de sécurité. La numérisation des fichiers d’immatriculation permet actuellement de faciliter l’identification et l’acquisition de pièces pour son véhicule. Ainsi, sur certains sites spécialisés, il suffit de renseigner l'immatriculation de sa voiture pour connaître les différents éléments adaptés au modèle. Une pratique facilitée par Internet L’intervention d’un non professionnel sur le véhicule peut parfois entraîner une exclusion de garantie dans certains contrats d’assurance auto. Il est donc important de prêter attention aux mentions allant dans ce sens avant de se lancer dans des travaux de réparation sur sa voiture. Aujourd’hui, le nombre d’automobilistes auto-réparateurs ne cesse d’augmenter dans tout l’Hexagone. Contrairement aux idées reçues, 40 % de cette communauté est constituée de femmes. Elles restent ainsi de grands amateurs de DIY, mais sur des voitures cette fois-ci. Selon le baromètre Oscaro-BVA, les milléniaux sont également nombreux à suivre cette tendance. Ils sont 38 % à réparer eux-mêmes leur voiture. De plus, 61 % des 18 à 34 ans envisagent d’intensifier la pratique de cet exercice manuel à l’avenir. Dans 56 % des cas, ces mécaniciens improvisés se considèrent comme de véritables débutants. Autrement dit, cette démarche est à la portée de tous. Le plus souvent, la principale motivation des auto-réparateurs est d’origine financière. Ainsi, 65 % des sondés ont commencé cette pratique pour pouvoir faire des économies. 56 % des auto-réparateurs, en revanche, voulaient gagner du temps. La plupart du temps, Internet est la première source d’informations de ce nouveau type de bricoleur. Avant d’effectuer des travaux sur leur voiture, les propriétaires ont notamment visionné des tutoriels (35 %), consulté des forums (21 %) ou demandé de l’aide sur les réseaux sociaux (10 %).