Parmi les obstacles qui sont susceptibles d’endiguer le développement d’un pays, la lourdeur des procédures administratives en fait partie. Le fait est que cette situation décourage les habitants qui reportent ou abandonnent la régularisation de leur situation, et ce, dans presque tous les domaines. Les autorités albertaines sont enclines à changer le cours des choses, à commencer par le secteur automobile. Dans le cadre de l’ambition de la province d’Alberta, les formalités relatives à l’administration publique se voient réduites. Aux dernières nouvelles, le contrôle des certificats d’assurance est quelque peu réformé. Plus précisément, les prestations des assureurs accueillent un tout nouveau service disponible à qui veut adopter la nouvelle tendance. Grâce à la forme numérique de ces documents, il est plus facile, pour les conducteurs, de les conserver. Toutefois, il faut dire que cette décision ne semble pas enthousiasmer le reste du monde. À date, encore très peu de nations se basent sur ce principe. En tout cas, les bureaux exécutifs ayant privilégié l’allègement des démarches bureaucratiques récoltent le fruit de leurs efforts. Au tour d’Alberta de faire le grand pas Le ministère associé de la Réduction de la bureaucratie est en train de mettre en œuvre de grands changements au niveau de l’assurance auto. Parmi les objectifs du Premier ministre Jason Kenney, la modération de l’effet des procédures administratives éreintantes impacte plus d’un. L’essence de cette initiative consiste à rendre les papiers y afférents plus faciles à lire et à présenter tant pour l’assuré que pour le contrôleur technique, de même pour les agents policiers affiliés à cette branche. En fait, l’idée est de mettre en place un système numérisé pour les clients de ces pourvoyeurs de garantie. L’impact de cette décision devrait être bénéfique pour Alberta. Par ailleurs, ce n’est pas uniquement au niveau du produit assurantiel que les responsables essaient d’éradiquer cette incommodité. Selon le ministre correspondant, Grant Hunter, les services ayant eu recours à cette pratique en tirent actuellement profit : Les compétences qui se sont attaquées correctement à ce problème ont vu leur produit intérieur brut (PIB) croître, passant de 0,8 % à 1,4 %. Grant Hunter À l’heure actuelle, le Canada se joint à la poignée de drapeaux qui adoptent cette stratégie. Force est, pourtant, de constater ses provinces sont encore loin de constituer une majorité par rapport à celles des autres nations du monde. Pour preuve, la Nouvelle-Écosse et la Terre-Neuve-et-Labrador sont les seules enclines à populariser ce principe dans le pays alors que 48 territoires en sont concernés aux États-Unis. La liberté de trancher s’impose Bien que cette révolution semble très efficace, certaines personnes choisissent de garder le procédé classique. En effet, chacun est en mesure d’utiliser l’aspect qui lui convient. De ce fait, des versions papier peuvent tout à fait rester dans la circulation sans pénalité. Néanmoins, il faut savoir que cela fait tout de même cinq ans que la clientèle en a fait la requête. C’est pourquoi un grand nombre de propriétaires de voitures se penchent en faveur de cette amélioration. Par ailleurs, il est également possible que certains assureurs ne soient pas encore tout à fait en mesure de prendre en compte la mise en vigueur de ce dispositif, du moins pour le moment. En effet, l’application de cette réforme est encore très récente pour que l’on puisse tirer une conclusion sur son efficacité. Reste à savoir si le ministère en question pourrait exploiter convenablement tout le potentiel de cette démarche sur le long terme.