Après avoir atteint un niveau historiquement bas en 2016, et après une légère remontée au cours des derniers mois, les taux immobiliers demeurent particulièrement attractifs. Les spécialistes ne prévoient pas de hausse immédiate, de sorte que le moment est encore propice pour un investissement immobilier, malgré des prix en hausse constante. Les taux restent stables, les prix sont en hausse Après être sensiblement remontés pendant quelques mois, les taux d’intérêt des crédits immobiliers sont légèrement redescendus pour se stabiliser. Ainsi, au mois de mars ils tournaient aux alentours de 1,45 % pour un emprunt sur 15 ans, 1,65 % pour un emprunt sur 20 ans et 1,85 % pour un emprunt sur 25 ans. Les bons dossiers ont toutefois la possibilité de négocier pour bénéficier de taux encore plus avantageux. Néanmoins, les taux toujours bas et la durée de prêt qui a été rallongée offrent encore des opportunités à ceux qui souhaitent acheter, bien que les prix suivent une courbe ascendante depuis quelques mois. Les taux ne risquent pas de remonter dans l’immédiat Si la Réserve fédérale américaine a opté pour la hausse de ses taux d’intérêt, la Banque centrale européenne préfère jouer la carte de la prudence et garde ses taux à leur niveau actuel. Important Ainsi, les spécialistes ne prévoient pas de remontée des taux immobiliers, au moins au cours de prochains mois. Cette situation n’avantage toutefois pas les banques qui misent sur les crédits immobiliers pour soutenir leurs activités. Elles suivent ainsi le mouvement avec des taux toujours bas, mais se rattrapent sur les frais de dossiers. Les emprunteurs ont alors tout intérêt à bien lire leur contrat de prêt avant de signer. Accalmie évidente sur le marché de l’immobilier L’enthousiasme avec laquelle les Français se sont lancés dans l’achat immobilier est bel et bien retombé. La hausse des prix des biens sur le marché ainsi que le recentrage du PTZ et les diverses réformes des lois et réglementations dans le secteur immobilier ont quelque peu refroidi les investisseurs. Malgré des conditions d’attribution toujours très attrayantes, le nombre de demandes de nouveaux crédits auprès des banques et institutions de prêt est également en baisse.