Malgré le ralentissement observé durant les trois premiers mois, l’année 2018 devrait être bonne pour le marché immobilier en France. Fabrice Abraham, Directeur Général de Guy Hoquet, ne cache pas son optimisme, que confortent les performances du réseau pour le premier semestre. Toutefois, la baisse des volumes est inévitable à cause de la pénurie de l’offre et malgré des taux d’intérêt toujours bas. Des volumes de ventes soutenus au premier semestre Important Après les records de ventes de 2017, un millésime exceptionnel, les professionnels du secteur attendent une année 2018 un peu moins faste. D’ailleurs, la demande s’est tassée au premier trimestre avant de reprendre au printemps. Dans ce contexte, Guy Hoquet fait figure d’exception, avec des chiffres similaires à ceux de l’an dernier. Les transactions enregistrées entre début janvier et fin juin par le réseau dépassent même de 4,2 % celles de la même période en 2017. L’évolution du volume de ventes s’explique notamment par l’augmentation modérée des prix après la flambée des mois précédents. Sur l’ensemble du territoire, elle est limitée à 1,2 % en moyenne, et dans certaines villes, l’heure est même à la stagnation. Néanmoins, d’après le patron de Guy Hoquet : cette tendance favorable pourrait prendre fin dans un avenir plus ou moins proche. Fabrice Abraham. Il met en cause le déséquilibre de plus en plus important entre l’offre et la demande, du fait d’une pénurie des biens. Important En comparaison avec le premier semestre 2017, le nombre de mandats de ventes a chuté de 12,5 %. Des conditions d’emprunt toujours favorables En attendant cette baisse, tous les voyants restent au vert pour les personnes désireuses d’acheter leur résidence principale ou secondaire, ou d’investir dans un logement en vue de le proposer à la location. La faiblesse des taux d’emprunt immobilier rend la concrétisation d’un projet immobilier encore plus pertinente. En effet, alors que la plupart des experts tablaient sur une remontée après la diminution constante de 2017, le mouvement de repli s’est poursuivi. En mai dernier, l’Observatoire Crédit Logement/CSA annonçait ainsi un taux moyen de 1,46 %. Pour ce mois de juillet, les baromètres des courtiers affichent des taux de l’ordre de 0,96 à 1,40 % sur 15 ans, et compris 1,12 % et 1,65 % sur 20 ans. Important De plus, les banques n’hésitent pas à accorder des décotes supplémentaires aux meilleurs profils. Cette politique commerciale agressive est due à la nécessité pour les organismes prêteurs de rattraper leur retard de production. D’ailleurs, pour cette même raison, les conditions de crédit devraient rester attractives au cours des prochaines semaines.