Le marché immobilier français se porte bien malgré l’envolée des prix dans certaines zones. Le nombre d’acheteurs potentiels est en hausse constante. Mais le dynamisme du secteur est plombé par la raréfaction de l’offre et par les exigences toujours plus poussées des futurs propriétaires. Le regard des vendeurs et des acquéreurs sur la situation a été résumé dans une publication conjointe récente de Logic-Immo et du JDN. Des acteurs loin d’être sereins Dans son étude, Logic-Immo a essayé de comprendre le ressenti des vendeurs et des futurs acquéreurs par rapport au marché immobilier. Les résultats montrent que d’un côté comme de l’autre, de nombreuses craintes demeurent. Du côté des acheteurs, les sources d’inquiétudes sont plurielles. Est-ce qu’il va trouver un bien conforme à ses attentes ? Est-ce que les prix vont continuer à augmenter ? Est-ce que les taux immobiliers vont rester à leur niveau actuel ou remonter ? Ce sont là autant de questions qui font que le primo accédant hésite à concrétiser son projet. Important Notons par ailleurs que le pouvoir d’achat constitue l’objet principal des appréhensions économiques des Français. Du côté des propriétaires, l’angoisse est tout aussi palpable. Avec des acheteurs qui sont de plus en plus exigeants, il devient difficile de proposer un bien et rien ne garantit que la transaction puisse aboutir. Même si actuellement le rapport de force entre vendeurs et acheteurs tourne en faveur des premiers, le risque que le bien immobilier reste sur le marché un long moment est réel. Des prix élevés, mais des taux intéressants Nombreux sont ceux qui aspirent à devenir propriétaires, mais qui trouvent aussi que les prix actuels ne correspondent pas à la réalité du marché. Malgré tout, ils pensent que le contexte demeure favorable pour se lancer dans un projet immobilier. La faiblesse des taux de crédit appliqués par les banques y est d’ailleurs pour beaucoup. Mais encore faut-il résoudre le problème du manque d’offres. Les mises en chantier sont censées se multiplier avec les nombreux dispositifs gouvernementaux pour encourager la construction (par l’intermédiaire de la loi ELAN, par exemple). Pour l’heure, ladite loi n’arrive pas vraiment à convaincre les investisseurs de franchir le pas.