Lentement, mais sûrement, les Français reprennent confiance au point d’avoir recours aux emprunts pour concrétiser leurs projets. La tendance est au redressement Les acteurs du secteur des prêts à la consommation retrouvent le sourire. Cela n’était pas arrivé depuis huit ans, c’est-à-dire depuis la crise de 2008 qui avait frappé toute l’Europe et obligé les Français à mettre de côté leurs projets. Avant cet événement désastreux, les Français avaient l’habitude d’emprunter pour consommer, un signe que l’optimisme régnait. Mais depuis cette date, les professionnels désespéraient en regardant leur niveau d’activités, qui affichent toujours aujourd’hui -15,6 % par rapport à 2008. Heureusement pour eux, la tendance se redresse mois après mois. Et les dernières statistiques montrent une augmentation de 6,7 % des crédits à la consommation depuis juin 2015. Une preuve que les Français se sentent plus en confiance et sont de nouveau prêts à emprunter pour concrétiser leurs envies. La baisse des taux d’intérêt a sans aucun doute favorisé ce retour des Français dans le désir de consommer. Des conditions plus attractives Il faut dire que, depuis ces années noires, les Français ont appris à s’informer, notamment grâce au développement de l’information disponible sur Internet. Nos compatriotes maîtrisent mieux les rouages de la consommation, ayant aujourd’hui à leur disposition tous les outils nécessaires pour mieux comprendre les offres de financement qu’on leur propose. C’est notamment le cas avec la mise à leur disposition par les organismes financiers de simulateurs de crédit consommation en ligne. Ils sont de plus en plus faciles à utiliser et ils intègrent toutes les obligations que la loi impose désormais dans le cadre de la protection des consommateurs. Tous les secteurs profitent de cette mise en ligne d’informations détaillées qui apportent à chacun tout ce qu’ils doivent savoir avant d’acheter. Les constructeurs automobiles l’ont bien compris avec le développement de publicités séduisantes et de promotions attractives sur le net. Ainsi, le marché de l’automobile affiche des résultats en hausse de 30 % par rapport au début de l’année en matière d’immatriculations.