Aujourd’hui, un millier de véhicules électriques de seconde main sont en vente sur le marché pour renforcer le parc automobile français. La voiture électrique commence à intégrer le parc automobile français. Ce type de véhicule devient une option intéressante et fiable par rapport aux véhicules à motorisation diesel ou essence. Cette hypothèse est appuyée par le sondage effectué par le moteur de recherche Autovisual, démontrant l’augmentation des chiffres de vente, qui ont rebondi de 67% durant l’année 2015. Le marché de chaque modèle est représenté sur l’analyse croisée des données, dont les informations ont été recueillies auprès de divers sites de vente de véhicules d’occasion. Renault prend les devants Sans grand étonnement, on remarque que Renault enregistre les plus grandes ventes de voitures de seconde main. Avec 24% des annonces en ligne, la marque détient une vente sur quatre. Dans l’ensemble, Renault et ses concurrentes citadines (Peugeot Ion, Citroën C-Zero et Nissan Leaf) affichent un prix moyen se situant entre 10.000 et 15.000 euros en entrée de gamme. Avec ces chiffres sur la vente des véhicules de seconde main, on peut alors s’attendre à la naissance d’un nouveau marché. Un membre de l'association des utilisateurs de véhicules électriques Acoze, Alain Revault, le confirme. La voiture électrique : quelques points faibles Un grand nombre de voitures sous contrat de location longue durée arrivent aujourd’hui à leur terme de location. Parmi elles, la ZOE présente une belle motivation pour les acheteurs de choisir l’électrique, du fait que son prix soit abordable. En effet, cette petite voiture coûte moins de 10.000 euros. Mais le problème avec un tel véhicule réside au niveau de la batterie, car lorsque celle-ci est proposée en location, elle devient un obstacle pour la revente du véhicule. En occasion, on continue à payer pour la location de la batterie, c'est comme si on louait le moteur d'un véhicule thermique ! Olivier Brabant, un expert valorisation de l’Argus Automobile D’ailleurs, pour ce dernier, le marché des voitures électriques de seconde main est encore assez confus, qui ne détient que 1% de part de marché. C’est surtout le côté infrastructure qui pose problème, car il est pratiquement impossible pour les gens habitant des immeubles de charger la batterie de leur véhicules lorsque le bâtiment ne possède pas de parking. D’autant que les installations électriques dans les collectivités n’ont pas été conçues pour supporter la charge d’un véhicule. En outre, la cote Argus constitue aussi un autre point faible pour les voitures électriques, qui est très basse, à l’exemple de la ZOE qui, au bout de 36 mois ne détient plus que 20% de valeur résiduelle. À ce propos, ce sont les constructeurs qui ne proposent pas d’offre de financement auto permettant aux acheteurs de savoir ce qu’adviendrait le véhicule au bout de trois ans.