Bonne nouvelle sur le secteur du crédit à la consommation : la production de prêts a connu une hausse pour le 3ème mois d'affilée ! Cette embellie du marché est notamment due à la hausse du volume de production de crédits liés à l'achat de véhicules neufs. La production de crédits à la consommation progresse de 1,2 % entre janvier et mars 2014 Le marché de production de crédit à la consommation connait une hausse pour le 3ème mois consécutif. En effet, entre le 1er janvier et le 31 mars 2014, 8,4 milliards d'euros de nouveaux prêts ont été octroyés sur tout le territoire, ce qui représente une hausse de 1,2 % sur une année. Il s'agit donc d'un signe montrant que le marché commence à remonter après avoir connu une période sombre où la production a chuté de plus de 20 % par rapport à son apogée enregistré en 2008. Cette production du premier trimestre 2014 reste néanmoins nettement inférieure à celle réalisée 6 ans plus tôt, lorsque 10,7 milliards d'euros ont été souscrits par les ménages français. Les observateurs sont néanmoins moins optimistes sur une réelle envolée de la production de crédits pour atteindre le summum enregistré en 2008. Entre cette époque à ce jour, la législation a en effet remodelé les habitudes des consommateurs tandis que l'économie n'est pas propice pour encourager les ménages à s'endetter. D'un autre côté, les crédits renouvelables sont de moins en moins souscrits, car ils ne représentaient plus que 32 % de la production de « crédit conso » en 2013 contre 41 % en 2008. En mars 2014, la production a encore baissé de 0,4 % à 858 millions d'euros. Le financement de véhicules neufs soutient le marché Les statistiques démontrent que les crédits destinés à financer l'achat de véhicules neufs et de deux-roues ont contribué à soutenir le marché. Les crédits auto ou la location avec option d'achat ont connu une hausse de 5 % sur un an. Cette progression est plus spectaculaire sur le mois de mars avec un taux de 11,1 %. Enfin, les crédits à la consommation pour l'achat de biens pour l'équipement domestique ou pour l'amélioration de l'habitat se sont fortement repliés de 10 % si l'on compare le premier trimestre 2014 au premier trimestre 2013.