Lupus : une maladie peu connue qui peut avoir des impacts sur l’assurance emprunteur

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 20 mai 2025 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mardi 20 mai 2025 07:01 par la Rédaction Meilleurtaux

À ce jour, le lupus reste une maladie largement méconnue. Cette maladie auto-immune qui touche majoritairement les femmes concerne pourtant près de 30 000 individus en France. En plus de ses effets sur la santé, elle peut compliquer l’obtention d’un crédit immobilier, en raison des conditions imposées par les compagnies d’assurance emprunteur.

Une maladie auto-immune qui peut entraîner des surprimes

Célébrée chaque année le 10 mai, la Journée mondiale du lupus érythémateux disséminé (LED) a été l’occasion de sensibiliser le public sur la lutte contre cette maladie auto-immune, dont l’origine et les traitements sont encore mal connus.

Elle touche majoritairement les femmes (90 % des cas) et concerne la tranche comprise entre 15 et 45 ans. Cette maladie est systémique et peut affecter plusieurs organes : les poumons, les articulations, les reins, mais elle est avant tout reconnaissable à l’éruption cutanée sur le visage. Lors des phases de poussée, de la fièvre et une grande fatigue peuvent se manifester.

ImportantPour un crédit immobilier de moins de 200 000 euros remboursé avant les 60 ans de l’emprunteur, les personnes atteintes de lupus sont dispensées du questionnaire de santé grâce à la loi Lemoine.

Cependant, Ssi l’une des deux conditions n’est pas respectée, la compagnie d’assurance emprunteur peut appliquer une surprime ou ajouter des clauses d’exclusion de garantie. Certains assureurs refusent même de prendre en charge le prêt.

Que faire si l’assureur n’assure pas l’emprunt d’une personne atteinte de lupus ?

En cas de refus d’un assureur de garantir un emprunt immobilier, la personne atteinte de lupus peut dans un premier temps recourir à un comparateur. Leurs puissants algorithmes permettent souvent de trouver une offre à un coût raisonnable. Il est également possible de faire appel à un courtier qui s'occupera de rechercher le contrat adapté.

Si aucun assureur ne veut prendre en charge l’assurance du crédit immobilier, il ne faut pas hésiter à activer la convention AERAS. Valable pour un prêt de moins de 420 000 euros, la démarche prévoit une médiation en cas de refus.