Les résultats d’une consultation en ligne menée par le Sénat révèlent que 86 % des particuliers et 79 % des professionnels s’opposent à la mise en place des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Sur les 51 346 participants, 93 % étaient des particuliers et le reste des professionnels. Seulement 14 % des particuliers et 18 % des professionnels étaient favorables aux ZFE. Prédominance des Parisiens et des retraités Bien que la consultation ne soit pas représentative de la population française, elle montre une forte présence de retraités (41 %) parmi les répondants particuliers, suivis par les cadres (27 %). Les personnes sondées vivant dans ou à proximité des ZFE étaient plus nombreuses (60 %), avec une concentration significative dans la métropole du Grand Paris. Trois facteurs expliquant le rejet La consultation a identifié trois facteurs clés influençant l’opinion des participants : le lieu de résidence ; la disponibilité de solutions alternatives de transport ; la catégorie socioprofessionnelle. ImportantLes répondants habitant loin des agglomérations étaient plus opposés aux ZFE. Ceux des zones urbaines avec des alternatives de transport acceptables étaient plus enclins à soutenir les ZFE. Les cadres et les étudiants étaient les moins hostiles à cette mesure, tandis que les retraités, les agriculteurs et les ouvriers étaient les plus réfractaires. Obstacles à l’adhésion aux ZFE Plusieurs obstacles ont été identifiés lors de la consultation, notamment : le coût élevé des véhicules propres et de l’assurance auto ; l’accessibilité limitée des zones métropolitaines ; la mise en œuvre rapide des restrictions de circulation ; l’inefficacité du système de classement Crit'Air ; le manque de transports alternatifs et d’infrastructures ; l’absence de concertation préalable à la mise en place des ZFE. La consultation du Sénat a clairement révélé l’opposition massive des Français aux Zones à Faibles Émissions. Les particuliers et les professionnels ont exprimé leur désaccord, citant des préoccupations, telles que : le prix exorbitant des véhicules électriques ; le manque d’alternatives de transport satisfaisantes ; la mise en place précipitée des mesures de restrictions. Bien que les résultats ne soient pas représentatifs, ils soulignent l’importance d’une réflexion approfondie et d’une concertation avec la population avant la mise en place de telles mesures. À retenir Selon une consultation en ligne menée par le Sénat, 86 % des particuliers et 79 % des professionnels se sont déclarés hostiles aux ZFE. Ce sondage met en évidence une présence prédominante de retraités et de cadres parmi les personnes interrogées. Plusieurs facteurs expliquent ce rejet, tels que le lieu de résidence, les alternatives de transport et la catégorie socioprofessionnelle. Différents obstacles ont été identifiés, notamment le coût élevé des véhicules propres, l’accessibilité, la nécessité d’une mise en œuvre rapide de la mesure, l’inefficacité du système de classement Crit'Air, ainsi que le manque de transports et de concertation.