Le volume de ventes immobilières devrait continuer à baisser en 2024

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 24 janvier 2024 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le dimanche 28 janvier 2024 09:00 par la Rédaction Meilleurtaux

Les chiffres de l’immobilier publiés en ce début d’année 2024 confirment les estimations des experts. En effet, le marché est en repli et cela pourrait se traduire par un recul plus importante du volume des transactions pour cette année. Plusieurs indicateurs témoignent également de cette tendance à la baisse.

Le prix des biens immobiliers en baisse dans les grandes agglomérations

La hausse généralisée du taux d’intérêt a eu pour conséquence d’entraîner le prix de l’immobilier à la baisse dans les zones les plus tendues. Ainsi, Paris repasse aujourd’hui sous la barre symbolique des 10 000 euros le mètre carré, affichant un recul de 5,3 % par an pour 2023. Du côté de l’agglomération nantaise, la chute est encore plus vertigineuse, avec un mètre carré qui ne se situe désormais plus qu'à 3750 euros. Cela représente une décrue de 8 % en un an.

ImportantSur l’ensemble du territoire, le prix de l’immobilier enregistre -1,8 % au cours de l’année dernière.

Pour cette année 2024, les professionnels du secteur annoncent une poursuite de la dépréciation dans la pierre.

En effet, le réseau MeilleursAgents anticipe un recul de 4 % du prix. Le Groupe BPCE est encore plus pessimiste avec un repli attendu de 6 % sur l’ensemble du territoire.

Un nombre de transactions loin du record de 2021

Après plusieurs années fastes marquées par le record de 1,2 million de transactions validées en 2021, le marché immobilier s’essouffle, ou prend son souffle selon les professionnels qui s’expriment.

ImportantAinsi, pour l’année 2023, la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) a comptabilisé 875 000 ventes, soit une chute de 21,5 % du volume.

En un demi-siècle, c’est le décrochage le plus important enregistré par le marché résidentiel.

D’un autre côté, le secteur de la construction est également en crise. En effet, il est sorti de terre un volume moins élevé de logements neufs, avec un total de mises en chantier qui s’effondre de 19,6 % sur un an. Autre chiffre-clé qui témoigne de ce marché exsangue, le nombre de permis de construire accordés en un an baisse de 25 %.

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