Taux de crédit immobilier : une tendance à la stabilité pour 2024

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 8 janvier 2024 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mercredi 10 janvier 2024 11:08 par la Rédaction Meilleurtaux

Après deux années marquées par la forte hausse des taux d’intérêt, l’année 2024 laisse entrevoir une meilleure situation pour les candidats à la propriété. En effet, les courtiers anticipent une stabilisation des taux pour le premier semestre et même une baisse à partir de l’été.

Un taux moyen autour de 4 % pour 2024

Les prévisions les plus alarmistes annonçant un taux immobilier dépassant les 5 % ne se concrétiseront pas pour cette année 2024.

ImportantEn effet, sauf situation exceptionnelle, les intérêts pour un crédit sur 20 ans devraient se stabiliser autour de 4 % hors coût des assurances.

Même si le taux d’usure a été rehaussé à 6,29 % pour le premier trimestre 2024, les chiffres ne devraient pas atteindre ce sommet pour la grande majorité des acquéreurs.

Une disparité des conditions sera observée entre les meilleurs profils et les dossiers les moins solides. En effet, les emprunteurs aux revenus élevés pourront négocier 3,8 %, contre 4,5 % pour les travailleurs moins nantis. Les demandes recalées seront néanmoins moindres, puisque les banques repartent à la conquête du marché et imposent ainsi des conditions moins drastiques, notamment en ce qui concerne l’apport initial. Certaines réclamaient encore 30 % de contribution personnelle aux emprunteurs.

Une baisse des taux attendue au second trimestre

Les chiffres actuels de l’inflation et la stabilisation du taux directeur par la Banque Centrale européenne depuis le mois d’octobre dernier laissent présager baisse des taux à partir du second semestre de cette année. Cette situation devrait aboutir à un rebond du marché, figé en 2023 par la position attentiste des acquéreurs qui ont espéré un recul des prix de l’immobilier, mais aussi des vendeurs qui misaient sur une relance.

Les spécialistes conseillent aux acheteurs de ne pas trainer. En effet, la reprise de la production des crédits à l’habitat tirera de nouveau le cours des biens disponibles à la hausse, d’autant que le secteur est particulièrement tendu avec la chute du nombre de permis de construire accordés. Les logements neufs se feront ainsi plus rares, accentuant alors la pression sur le segment de l’ancien.

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La rédaction Meilleurtaux