Un changement majeur secoue le paysage fiscal automobile français alors que le gouvernement maintient son cap vers l’écologie. Cette fois, la fiscalité des véhicules électriques et hybrides évolue avec une nouvelle taxe basée sur leur poids. Les objectifs sont clairs : encourager les choix respectueux de l’environnement et renflouer les caisses de l’État. Des critères plus stricts pour le malus écologique Traditionnellement axé sur les véhicules polluants, le malus écologique prend une nouvelle tournure. Les voitures électriques et hybrides, jusqu’à présent épargnées, pourraient être touchées. Clément Beaune, ministre délégué aux Transports, a lancé le débat sur l’introduction d’une taxe basée sur la masse en ordre de marche (TMOM) pour ces véhicules, prévue pour 2024 ou 2025, avec des critères plus stricts. Des répercussions sur les modèles phares Cette réforme fiscale aura un impact notable sur certains modèles populaires, malgré le fait que l’assurance auto pour ce type de véhicule soit moins cher. La Tesla Model Y, très appréciée par les conducteurs français ces derniers mois, pourrait ainsi perdre de son attrait financier . Cette voiture électrique américaine, avec une autonomie de 455 km selon le cycle WLTP, affiche un poids de 1 909 kg, entraînant une taxe estimée à 1 090 euros. Dans la catégorie des voitures de luxe, la Mercedes GLC 300de, un hybride rechargeable Diesel, pourrait également être touchée . Malgré une autonomie électrique de 136 km en ville, le poids de 2 415 kg et le prix de 86 450 euros de ce véhicule se traduiraient par une augmentation fiscale de 6 150 euros. Les modèles de Volkswagen ne seront pas épargnés. Le SUV ID.4 de 204 ch 1st Max, pesant 2 124 kg et vendu à partir de 59 000 euros, serait soumis à une taxe d’environ 3 240 euros. De même, la version Kia EV6 229ch Air Active 2WD, vendue à partir de 53 690 euros et pesant 1 985 kg, pourrait subir une surtaxe de 1 850 euros liée à son poids. Enfin, la Skoda Enyaq iV Electrique 265 ch Version 80x, pesant 2 305 kg et au prix initial de 55 460 euros, verrait sa fiscalité augmenter d’environ 5 050 euros . À retenir La nouvelle taxe gouvernementale basée sur le poids va affecter les propriétaires de véhicules écologiques. L’objectif est d’encourager les choix verts, mais aussi de renflouer l’État. Un malus écologique réformé, touchant les véhicules électriques et hybrides avec des critères stricts.