Selon une étude menée par les notaires de France en 2020, la note du diagnostic de performance énergétique (DPE) peut à la fois constituer un avantage et un obstacle lors de l’achat ou la revente d’un bien immobilier. Quelques régions sont particulièrement pénalisées à cause de la mauvaise étiquette énergie des logements qui s’y trouvent. Les prix varient en fonction des régions Le diagnostic de performance énergétique a été mis à jour le 1er juillet 2021 et inclut de nouveaux paramètres comme les émissions carbone du bâtiment. Dans le cadre de cette étude, les notaires ont procédé à la comparaison des prix médians des logements notés D, soit le type de bien le plus courant dans les régions à cette période, avec ceux des autres classes énergétiques. Selon les résultats, les prix des logements ont été surévalués ou dépréciés pendant les transactions. Cependant, les changements varient d’une zone à une autre. Les biens situés dans les grandes agglomérations sont moins touchés comparés à ceux en zone rurale. Important Dans les villes saturées, les prix des logements avec la meilleure performance énergétique (classe A et B) dépassent de +6 % à +9 % ceux des biens avec une étiquette D. Dans les zones rurales, un bien de classe A ou B se vend en moyenne de 14 % à 21 % plus cher qu’un bien classé D. À noter que si vous envisagez de financer l’achat de votre maison à crédit, il est conseillé de procéder à une simulation prêt immobilier pour trouver une offre correspondant à votre profil. Les biens avec une mauvaise étiquette énergétique subissent une décote importante Selon toujours cette étude, le DPE influe sur le prix de vente des logements. En Nouvelle-Aquitaine, les biens classés F ou G se vendent 20 % moins cher que les biens classés D. L’écart est de seulement 5 % pour la grande couronne francilienne. Une mauvaise étiquette énergétique (note plus inférieure par rapport aux maisons dans la plupart des régions) impacte aussi sur le prix des appartements. En Pays de la Loire, les prix des appartements avec une étiquette F ou G sont de 6 % moins cher par rapport à ceux notés F. Pourtant, l’écart de prix avec les maisons est de 12 %. Par contre, les appartements bien classés sont plus valorisés. Ainsi, les appartements classés A ou B bénéficient d’une surcote de : 14 % en Nouvelle-Aquitaine et en Normandie ; 16 % en Occitanie ; 17 % en Centre Val-de-Loire.