Les courtiers annoncent des taux record qui devraient convaincre n’importe quel particulier souhaitant acquérir un bien dans les meilleures conditions. L’offre la plus « audacieuse » est annoncée avec un taux de 0,2 %, pour une durée de 7 ans. Globalement, les taux retombent en dessous des 1,5 %. Mais pourquoi donc ces nouveaux records ? Un plancher de 0,2 % accordé sur 7 ans C’est le taux affiché par un des acteurs du marché. La durée – 7 ans – est certes relativement réduite, mais ce taux plancher reste très avantageux. Important Pour notre part, nous avons pu négocier un taux de 0,65 % – un autre record – sur 15 ans en marge d’un rachat de crédit. De façon générale, sur 20 ans, les taux moyens descendent à 1,5 %, et dans le cas où le particulier présente un dossier de qualité, le chiffre peut tomber à 1 %. Les négociations se révèlent souvent houleuses pour aboutir à de telles marges, mais au final les emprunteurs s’en sortent gagnants. Explications Important Le premier fait qui explique cette situation : le printemps. En effet, la saison printanière est toujours synonyme d’un boom des transactions immobilières. Cette période est propice pour vendre vite et vendre mieux, les établissements prêteurs doivent ainsi ajuster leurs offres en conséquence. La concurrence est cependant rude, ainsi seuls ceux qui affichent les taux le plus bas s’en sortent gagnants. Et face à une diversité des offres et à des conditions attractives, les emprunteurs se laissent facilement séduire, quelle que soit leur capacité d’emprunt. Prêt longue durée et taux bas Les banques sont de plus en plus nombreuses à encourager leurs clients à opter pour un crédit dont le remboursement s'étend sur une durée plus longue. Si la durée moyenne varie entre 20 et 25 ans, certaines banques proposent des prêts qui courent sur 40 ans. En outre, ce type de prêt bénéficie principalement des taux planchers. Ainsi, compte tenu du contexte actuel, les particuliers ont tout intérêt à saisir cette opportunité pour acquérir un bien. Et l’avantage est double, puisque l’allongement des durées permet de compenser les effets d’une éventuelle hausse des prix immobiliers.