Avec la baisse soutenue des taux appliqués aux prêts immobiliers, le nombre de demandes de souscription augmente de manière exponentielle. Compte tenu du volume de dossiers à traiter, les emprunteurs doivent parfois attendre jusqu’à 8 semaines avant d’obtenir une réponse. Ce délai fait toutefois perdre patience aux vendeurs et fait rater de bonnes affaires aux acquéreurs. Une baisse continue des taux depuis juin Important Le printemps et le début de l’été sont généralement caractérisés par une fluctuation des demandes et des renégociations de prêt immobilier. Et le mois précédent, marqué par de nouvelles baisses des taux, estimées entre 0,10 % et 0,20 %, n’a pas dérogé à la règle, entrainant un afflux de demandeurs. À titre de rappel, en mai, les taux moyens des prêts immobiliers se négociaient à 1,29 %. En ce qui concerne les renégociations, les « propriétaires-accédants », qui ont souscrit à des taux élevés quelques années auparavant, sont les premiers à se lancer afin de profiter des conditions actuelles, pouvant être qualifiées de favorables. Important Seul bémol : les banques se retrouvent avec des « tonnes » de dossiers de financement à étudier, entrainant des retards de traitement. Des taux élevés en contrepartie d’un délai de traitement réduit Plusieurs paramètres entrent en compte dans la sélection d’une offre de crédit immobilier. Bien qu’un taux bas représente un des principaux critères, il peut s’avérer judicieux de souscrire un prêt associé à un taux nettement supérieur. Ainsi, il est possible de bénéficier d’un retour plus rapide. En parallèle, une préparation minutieuse des dossiers de financement permet également d’éviter toute déconvenue et tout retard de traitement. Il faudra ainsi prévoir tous les justificatifs nécessaires. Le recours aux services d’un courtier vous facilitera également la tâche. Les prévisions pour les mois à venir Important Un ralentissement de la demande de crédit est à prévoir à partir du mois d’août, période généralement creuse pour le marché immobilier. Important Le début du mois de septembre devrait ainsi donner le LA pour le dernier trimestre. Si les demandes continuent d’affluer, les banques seront obligées d’accroître leur effectif pour faire face à la situation. Sinon, les demandeurs n’auront d’autres choix que de faire preuve de patience.