Bien que les spécialistes aient prévu une hausse des taux d’intérêt appliqués aux crédits immobiliers pour les derniers mois, aucune augmentation n’a été enregistrée jusqu’ici. Au contraire, ils semblent repartir à la baisse. Par ailleurs, les banques accordent à certains aspirants propriétaires des conditions d’octroi très avantageuses, incluant un taux particulièrement bas. Les jeunes actifs : un gage de sécurité sur le long terme Les primo-accédants sont devenus les nouveaux « chouchous » des banques. En effet, les jeunes actifs qui ont fait récemment leur entrée dans la vie active sont de plus en plus nombreux à vouloir devenir propriétaires de leur logement. Outre l’achat immobilier, ils ont également recours aux prêts pour des projets personnels, comme l’acquisition d’une auto. Conscients des possibilités de collaboration avec cette catégorie de la population sur le long terme, les banques rivalisent d’ingéniosité pour leur proposer des offres de crédit assorties de conditions intéressantes. Le taux immobilier qu’elles mettent à leur disposition est souvent revu à la baisse en fonction de leur capacité d’endettement, de leurs revenus et de leur situation professionnelle. Si le taux moyen est actuellement de 1,44 %, avec un bon dossier, les primo-accédants peuvent espérer décrocher : 1,30 % sur 15 ans ; 1,50 % sur 20 ans ; 1,70 % sur 25 ans. Les ménages aisés : des cibles privilégiées par les établissements financiers Les personnes qui ont un niveau de solvabilité élevé (épargne et apports personnels conséquents notamment) sont également dans la ligne de mire des banques. Les risques étant moins élevés avec ces emprunteurs, les établissements de crédit ont tendance à leur accorder leur confiance. Les taux qui leur sont proposés atteignent des chiffres record : 1,20 % pour un crédit sur 25 ans, 0,85 % sur 20 ans et jusqu’à 0,6 % sur 15 ans. Certains établissements vont plus loin en accordant un taux de l’ordre de 0,5 % sur les prêts courant sur moins de 10 ans. Les souscripteurs qui ont bénéficié de ce privilège ont en commun une épargne avoisinant les 100 000 € et une rémunération mensuelle de plus de 3 500 €.