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Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 12 décembre 2024 . Temps de lecture : 6 min
Un jeune conducteur est en moyenne trois fois plus exposé aux accidents par rapport à un conducteur expérimenté. Par insouciance, par manque d’expérience ou par sous-estimation des conséquences, les jeunes conducteurs s’exposent à de nombreux risques sur la route.
Quelles sont les conséquences d’un accident responsable pour un jeune conducteur ? Quelles sont les origines de ces accidents ? Voici un point complet sur l’accidentologie des jeunes automobilistes.
Si un nouvel automobiliste est reconnu responsable d’un accident, il peut se voir appliquer un malus sur son contrat d’assurance auto. Sa prime d’assurance est alors majorée.
Lorsque le jeune conducteur est victime d’un accident de voiture dont il n’est pas responsable, son coefficient bonus-malus n’est pas affecté. L’accident doit malgré tout être signalé à son assureur dans les délais prévus par le contrat.
En cas d’accident, le jeune conducteur doit fournir tous les détails nécessaires à son assurance :
Il est important de prendre des photos de la scène de l’accident et des dommages causés aux véhicules lors du sinistre. Le jeune conducteur doit remplir un constat amiable avec la personne impliquée dans l’accident. Il doit obtenir un rapport de police si nécessaire, mais aussi consulter un médecin en cas de blessures.
Pour un premier accident responsable, un malus n’est pas systématiquement appliqué.
Selon les statistiques, certains types d’accidents sont plus courants parmi les jeunes conducteurs.
L’alcool et les stupéfiants sont des facteurs importants dans les accidents de la route. Ils sont la principale cause de décès et d’invalidité chez les jeunes de 18 à 24 ans en France d’après une étude de Dekra. Dans un accident mortel sur quatre, une concentration excessive d’alcool dans le sang en est la cause.
Environ 20 % des jeunes conducteurs reconnaissent avoir conduit avec une alcoolémie supérieure à la limite légale de 0,5 g/L de sang (ou 0,2 g/L de sang pour les automobilistes en période probatoire).
Un conducteur novice a quatre fois plus de risques d’être impliqué dans un accident mortel. Même à faible dose, l’alcool et les stupéfiants ont des effets néfastes sur les capacités des automobilistes :
La vitesse est le principal facteur d’accidents chez les jeunes conducteurs. Près de 39 % d’entre eux admettent dépasser les limitations de vitesse autorisées, alors que le pourcentage baisse à 27 % pour l’ensemble des conducteurs. La vitesse a plusieurs conséquences néfastes :
Environ un tiers des accidents mortels sont causés par une vitesse excessive ou inadaptée. Pendant les trois premières années après l’obtention du permis de conduire, les jeunes conducteurs sont soumis à des limitations de vitesse plus strictes :
Cette durée est réduite à deux ans pour les conducteurs novices ayant fait la conduite accompagnée.
Les accidents corporels impliquant de jeunes conducteurs sont une réalité préoccupante. Selon le Bilan de la Sécurité Routière (2022), environ 25 % des accidents corporels sont causés par des conducteurs novices.
L’alcool et les stupéfiants étant la cause principale d’accidents chez les jeunes, il est important de s’intéresser de plus près à ce sujet dans une optique de prévention.
Rappelons d’abord la limite autorisée pour un conducteur en permis probatoire, c’est-à-dire dans les 3 ans qui suivent l’obtention de son permis (ou 2 ans pour les conducteurs ayant suivi une formation de conduite accompagnée ou une formation complémentaire post-permis). Cette limite est fixée à 0,2 g/L dans le sang, soit 0,1 mg/L dans l’air expiré. Pour le dire concrètement, cela correspond à moins d’une unité d’alcool.
Mais alors, pourquoi le taux autorisé n’est pas de 0 ? Car certains aliments, certains médicaments et certaines pathologies peuvent engendrer une augmentation minime, mais bien réelle, du taux d’alcool dans le sang.
Pour éviter tout risque, il est possible de se tester avant de prendre le volant : soit en faisant installer un EAD (éthylotest anti-démarrage) dans le véhicule – mais c’est une solution qui se révèle coûteuse - soit en disposant d’un éthylotest portable qui donne une mesure précise. Néanmoins, l’option la plus sûre pour un jeune conducteur reste de ne boire aucun verre d’alcool dans les heures qui précédent la conduite
Outre tous les risques que fait courir la consommation d’alcool pour la sécurité routière, elle peut aussi avoir des conséquences en cas de contrôle par les forces de l’ordre.Si le taux mesuré est égal à 0,2 g/litre ou compris entre 0,2 g/L et 0,8 g/L d’alcool dans le sang, le conducteur en permis probatoire s’expose à plusieurs risques : une amende forfaitaire de 135 €, une immobilisation du véhicule, un retrait de 6 points sur le permis de conduire (et donc l’annulation de ce dernier si l’infraction a lieu alors que le conducteur n’a pas encore récupéré de points), une suspension du permis pour une durée de 3 ans et l’interdiction de conduire un véhicule sans EAD pendant 3 ans également.
Au-delà de 0,8 gramme d’alcool par litre de sang, le conducteur commet un délit. En plus des sanctions déjà évoquées ci-dessus, le mis en cause risque une contravention pouvant aller jusqu’à 4500 euros, une confiscation de la voiture, une peine de prison, une annulation de permis, l’obligation d’effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière, etc.
Conduire avec une alcoolémie dépassant le niveau maximum autorisé peut donc avoir de sérieuses conséquences judiciaires, financières et pratiques, qui s’étalent sur une période de plusieurs années. Voilà pourquoi il reste préférable de consommer 0 verre d’alcool avant de prendre la voiture en tant que conducteur novice.
L’inexpérience des jeunes conducteurs se traduit par des coûts élevés en matière d’assurance automobile. Les assureurs appliquent des surprimes, comme les y autorise le Code des assurances. Cette surprime permet de compenser le risque accru d’accidents.
La prime d’assurance est plus élevée pendant les trois premières années, puis diminue de moitié chaque année sans accidents responsables. Elle finit par disparaître après la quatrième année. En moyenne, la cotisation d’un jeune conducteur est deux fois plus élevée par rapport à un conducteur expérimenté. Cet écart varie selon les grilles tarifaires de chaque assureur.
Si vous êtes jeune conducteur, cette différence de prix rend essentielle la comparaison des offres à l’aide d’un comparateur d’assurances auto comme celui de Meilleurtaux avant de souscrire un contrat.
Il est parfois tentant de choisir une assurance au tiers en raison de son prix attractif. Cependant, il est important de ne pas négliger la sécurité en optant pour des garanties complémentaires, même si cela implique de payer un peu plus cher. La garantie « conducteur » permet par exemple d’indemniser les blessures du conducteur responsable d’un accident.
Les conséquences d’une situation d’accident peuvent varier en fonction des circonstances. Les nouveaux automobilistes doivent se protéger et souscrire une assurance auto « jeune conducteur » adaptée à leurs besoins. Ils doivent également impérativement respecter les règles de conduite pour éviter les accidents.
Écrit par La rédaction Meilleurtaux
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