Les vignettes Crit'air ont-elles des conséquences sur l’assurance ?

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 28 mai 2025 .
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Publié le mercredi 28 mai 2025 07:09 par la Rédaction Meilleurtaux

Les rumeurs se font de plus en plus insistantes sur les réseaux sociaux et les forums. Des bruits courent selon lesquels les assureurs refuseraient d’indemniser un véhicule Crit'air 3 lors d’un sinistre survenu en ZFE. Mais alors, les modèles polluants circulant en zones restreintes risquent-ils vraiment de ne pas être couverts en cas d’accident ? Décryptage.

Un démenti clair de l’AFP : l’assurance reste valable dans les ZFE

Face à ces rumeurs persistantes, l’Agence France-Presse (AFP) a tenté de démêler le vrai du faux. L’agence de presse évoque une « infox ».

Important L’AFP rappelle que les véhicules Crit’air 3 qui circulent dans les zones restreintes, comme à Paris, Lyon ou Montpellier, continuent d’être couverts par leur assurance auto. En cas d’incident, le contrat reste valide, quelle que soit sa nature (responsabilité civile, vol, bris de glace, tous risques).

Si l’assurance demeure valable pour tous les véhicules en règle, les modèles polluants portant une vignette Crit’air 3 s’exposent en revanche à une amende forfaitaire de 68 euros. Ce montant s’élève à 135 euros pour les poids lourds.

Cette pénalité, qui est jugée totalement injuste par les milieux complotistes, les a incités à diffuser massivement de fausses informations sur l’assurance pour décrédibiliser cette initiative anti-pollution.

Infractions Crit’Air : de possibles répercussions sur le montant de la prime

Si les véhicules Crit’air 3 gardent leur assurance malgré les restrictions, les infractions répétées aux ZFE risquent toutefois de peser sur le montant de la prime d’assurance. Certains assureurs considèrent en effet cette attitude comme un facteur de risque.

Pour les conducteurs qui n’ont pas encore pu remplacer leur voiture, il sera bientôt nécessaire d’adapter leurs trajets en fonction des ZFE.

Des conditions encore très souples pour l’application des sanctions

Même si de nombreuses villes ont déjà décidé d’appliquer le contrôle des véhicules sur la base des vignettes Crit’air, les autorités font encore preuve d’une grande souplesse.

Une période de tolérance d’un an sans sanction est ainsi prévue à Paris, avec pour objectif la pédagogie et l’information. À Grenoble, ce délai s’étend sur six mois.

Par ailleurs, des dérogations sont aménagées, notamment en week-end. La durée des créneaux sans sanction dépend néanmoins de chaque agglomération.