Assurance, malus écologique, péages... Pourquoi la voiture coûte plus cher en 2024

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 5 juin 2024 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le mercredi 5 juin 2024 17:48 par la Rédaction Meilleurtaux

Des primes d’assurance auto qui vont grimper d’au moins 3% en 2024, un malus écologique qui va augmenter pour les véhicules émettant le plus de CO2... Voici ce qui change pour les automobilistes sur l'année.

Il ne fait pas bon être un automobiliste en 2024. Selon plusieurs spécialistes du secteur, la prime d'assurance auto va au minimum augmenter de 3% en 2024. Le courtier Meilleurtaux prévoit une hausse des tarifs de l’ordre de 3% à 5% par rapport à 2023. Le comparateur Assurland.com table sur une augmentation de 3,5%. Et le cabinet de conseil en stratégie Facts and Figures mise sur une envolée des prix à 4%.

40 euros de hausse en seulement deux ans pour la prime d’assurance

Un nouveau coup dur pour les automobilistes, qui avaient déjà vu la note flamber en 2023. Pour rappel, leur contrat d’assurance auto leur revenait à 611 euros en moyenne en 2022, selon Assurland. Puis il a bondi de près de 20 euros en 2023, en passant à 630 euros en moyenne. Et d’après les prévisions du comparateur, l’assurance auto devrait atteindre 652,05 euros par an et par assuré en 2024.

Les conducteurs ne peuvent pas non plus compter sur le soutien de Bercy. “Vous garantir que moi, je vais stopper les primes d'assurance, ce serait un mensonge !” a déclaré mi-décembre sur BFMTV/RMC, le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire. Des mots qui font référence à la fin de l'accord, qui avait été trouvé entre Bercy et France Assureurs, pour contenir la hausse des tarifs d’assurance auto en 2022 et 2023.

Près de 3% d’augmentation du prix de péages au 1er février

Il n’y a pas que les primes d’assurance qui augmentent. Les automobilistes qui empruntent les autoroutes françaises vont également devoir payer plus cher lorsqu’ils passent au péage. « L'année prochaine, il y aura une hausse qui sera limitée, une hausse qui sera inférieure à 3% », a annoncé fin novembre Clément Beaune, le ministre des Transport, à l'antenne de RMC. D’après les estimations, cette hausse devrait être de l’ordre de 2,70%. Un chiffre certes raisonnable, mais au 1er février dernier, le prix des péages a déjà grimpé de 4,75% en moyenne...

La pluie d’augmentations ne s’arrête pas là. Selon la région où ils immatriculent leur nouveau véhicule, les acheteurs vont davantage passer à la caisse. En effet, les régions de l'Ile-de-France, de Normandie et de Centre-Val-de-Loire vont augmenter le tarif de leur cheval fiscal qui sert à la facturation de la carte grise dès le 1er janvier 2024”, indique le site d’information MoneyVox. Et comme à l'accoutumée, plus les automobilistes acquièrent un véhicule puissant, et plus leur carte grise sera onéreuse.

Malus écologique 2024 : ça va faire mal

Concrètement, un automobiliste qui immatricule sa nouvelle voiture en Ile-de-France après le 1er janvier paye 54,95 euros par cheval fiscal, contre 46,15 euros. Et “en Normandie, le cheval fiscal passe de 35 à 46 euros”, ajoute MoneyVox. Le Centre-Val-de-Loire deviendrait alors la région de France où le cheval fiscal (55 euros) est le plus couteux, ex æquo avec la Bretagne.

La carte grise pour les véhicules puissants sera donc parfois plus chère en 2024. Mais il n’y a pas que la puissance qui sera pénalisée à l’achat. En effet, les véhicules les plus polluants vont voir leur malus écologique augmenter dès le 1er janvier. “Les véhicules qui émettent plus de 117 grammes de CO2 par kilomètre (g/km) seront pénalisés de plusieurs dizaines d'euros supplémentaires”, rappelle MoneyVox. Et ce sera également le cas pour les voitures les plus lourdes, si elles sont thermiques. En revanche, les véhicules électriques sont exonérés du malus.