Toulon et sa métropole remettent l’instauration des ZFE à plus tard

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 30 janvier 2025 .
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Publié le jeudi 30 janvier 2025 07:03 par la Rédaction Meilleurtaux

La mise en place des ZFE a été imposée à de nombreuses grandes agglomérations à partir de ce mois de janvier 2025. Si certaines villes ont commencé à prendre les dispositions pour se conformer à cette exigence, la métropole de Toulouse Provence Méditerranée en a décidé autrement. Elle compte recourir à des solutions différentes pour lutter contre la pollution atmosphérique.

Une obligation depuis le début de l’année

L’instauration des ZFE, ou zones à faibles émissions, au sein des grandes agglomérations fait partie des mesures antipollution décidées par l’Exécutif. Seuls les véhicules « propres » sont autorisés à y circuler. L’objectif est de réduire la contamination de l’air. La loi Climat et Résilience de 2021 stipule que toutes les ZFE prévues doivent être en place en janvier 2025. Depuis le début de ce mois donc, toutes les villes de plus de 150 000 habitants doivent avoir commencé à instaurer ce type de périmètre.

Une mesure qui n’est pas urgente pour Toulon et sa métropole

D’après Gilles VINCENT, vice-président de la Métropole Toulon Provence Méditerranée,

L’instauration de la ZFE ne constitue pas un impératif, pour le moment

Gilles VINCENT

Sur son territoire. En effet, les résultats des prélèvements effectués Atmosud ont révélé que le niveau de pollution de l’air dans la métropole reste inférieur à la limite imposée par la réglementation européenne actuelle. Les 7 communes de la communauté concernées par les ZFE peuvent donc encore laisser circuler librement les véhicules Crit’Air 5 et les modèles non classés.

Lutter contre la pollution atmosphérique autrement

Toujours selon Gilles Vincent,

L’achat d’une voiture « propre » n’est pas à la portée de tous compte tenu du prix des modèles hybrides ou électriques.

Gilles VINCENT

L’ajournement de l’adoption des ZFE permettra d’accorder plus de temps à ceux qui doivent remplacer leur automobile. En attendant, la métropole va miser sur des mesures qui impliquent le transport et l’habitation pour améliorer la qualité de l’air. 60 propositions dans ce sens ont été rédigées.

Concernant les logements, les dispositifs antipollution peuvent être couplés avec un contrat d’assurance habitation qui inclut une garantie incendie. Certains contaminants intérieurs, comme les poussières fines, peuvent en effet potentiellement aggraver les risques d’apparition de feu ou en faciliter la propagation. Et avec la multiplication des événements climatiques extrêmes, dont la canicule et la sécheresse, il est préférable de mettre en œuvre toutes les protections nécessaires.