Quelle est la durée de vie d’un cheval ?

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 16 septembre 2022 .
Temps de lecture : 5 min

Le cheval est un grand mammifère herbivore et ongulé à sabots unique. Cet équidé se présente sous diverses races et peut être dédié à plusieurs pratiques (loisir ou compétition). Différents facteurs peuvent impacter l’âge maximum qu’un cheval peut atteindre.

Quel est l’âge moyen d’un cheval à sa mort ?

La durée de vie moyenne d’un cheval est d’environ 25 à 30 ans. Il existe toutefois des exceptions, le plus vieux cheval du monde est un cheval britannique mort à 62 ans, il se nommait Old Billy.

On considère que l’âge du cheval correspond environ à 3,5 ans pour un humain. Aussi, un cheval de 10 ans aurait 35 ans. Toutefois, cela varie en vieillissant. Par exemple, on considère qu’un cheval de 20 ans a 60 ans en âge humain.

Les facteurs qui peuvent faire évoluer la durée de vie du cheval

Tous les chevaux n’ont pas la même durée de vie. L’âge moyen d’un cheval à sa mort va évoluer selon différents éléments. Bai, alezan, chocolat, café au lait, gris, noir, etc., la couleur de la robe n’a, quant à elle, pas réellement d’impact sur la durée de vie de votre cheval.

La famille du cheval

Les équidés sont classés en différentes familles selon leur morphologie et leurs aptitudes.

• Le cheval de trait : les chevaux de trait sont puissants et capables de supporter des charges lourdes. Soumis à des efforts intenses, leur durée de vie peut être plus faible que celle d’un cheval de loisir, par exemple.
• Le poney : les poneys sont plus petits que les chevaux. Leur durée de vie est également de 25 à 30 ans.
• Le cheval de sport : on retrouve ici les chevaux de course (trot attelé avec un sulky, trot monté, galop, saut d’obstacles) et de compétition équestre (dressage, concours complet, concours de saut d’obstacles CSO, attelage sportif, équitation western, etc.). La compétition engendrant un risque, notamment pour les chevaux pratiquant le saut de haies, la durée de vie de ces chevaux de sport est plus faible.
• Le cheval de selle : on parle ici des chevaux de selle en loisir ou en compétition, même si le cheval de selle est plus souvent un cheval dédié aux loisirs.

La race de chevaux

On compte de nombreuses races de chevaux, certaines étant plus fragiles que d’autres. La race de votre équidé peut donc avoir un impact sur son espérance de vie. Les stud-books ou associations de races permettent de préserver chaque race en sélectionnant les meilleurs reproducteurs. Voici quelques exemples de races de chevaux :

• Pur-sang arabe ;
• Percheron ;
• Camargue ;
• Anglo-arabe ;
• Shetland ;
• Boulonnais ;
• Cob Normand ;
• Lusitanien ;
• Comtois ;
• Pure Race espagnole ;
• Etc.

Les conditions de vie

Jeune jument, cheval en fin de vie, cheval de centre équestre dédié au tourisme équestre, trotteur français sur hippodrome en compétition, quel que soit votre cheval, les conditions de vie ont un impact sur l’espérance de vie de votre équidé. Les chevaux sont herbivores, assurez-vous qu’ils disposent toujours de nourriture suffisante dans leurs pâturages pour s’épanouir et préserver leur santé.

Au-delà de la ration de nourriture, viellez à ce que votre cheval soit à l’abri la nuit et en cas d’intempéries et nettoyez parfaitement les écuries pour éviter la propagation de maladies.

Faites intervenir un maréchal-ferrant pour ses sabots. Quelle que soit la race de cheval que vous possédez (cheval arabe, pur-sang anglais ou percheron), le maréchal-ferrant s’impose pour la santé et le confort de votre équidé.

Les maladies du cheval

Les vieux chevaux peuvent rencontrer différents problèmes liés à l’âge :

• Des problèmes dentaires. Les dents des chevaux peuvent tomber, comme pour les humains, ce qui va engendrer des problèmes de mastication, et donc de digestion. Cela peut toucher toute la race équine, qu’il s’agisse d’une jument, d’un étalon, d’une pouliche, d’un âne, etc.
• De l’arthrose : les vieux chevaux peuvent rencontrer des problèmes d’articulation. Cela peut arriver aux chevaux de loisir pour les amateurs d’équitation de plaisir ou aux chevaux de course dans les haras montés par un jockey en compétition ;
• Déséquilibres hormonaux. Le poil long et épais ne change plus durant la mue, le cheval boit plus d’eau et urine plus en conséquence ;
• Altération du foie et des reins : le cheval perd alors de l’appétit et du poids, il peut souffrir de coliques. Dès lors que vous vous apercevez que votre cheval ne mange plus, appelez un vétérinaire pour le soigner afin qu’il remange du foin ou de l’herbe et qu’il puisse reprendre des forces ;
• Tumeurs : si cela touche peu le jeune cheval, avec l’âge, des tumeurs peuvent apparaître et engendrer un risque de décès précoce ;
• En vieillissant, le cheval va rencontrer des difficultés à se reproduire, même chez les meilleurs étalons. Le hongre (cheval castré) peut, quant à lui, souffrir d’un gonflement de l’urètre et avoir des difficultés à uriner.

Devez-vous souscrire une assurance pour votre cheval ?

S’il n’est pas possible d’éviter les maladies et le vieillissement de votre trotteur ou galopeur, quelle que soit la race du cheval (Pur-sang anglais, Frison, Camarguais), son sexe (mâle ou femelle), sa taille au garrot, etc., il est possible de vous offrir les moyens de mieux le soigner. N’attendez pas de retrouver votre cheval très malade au paddock pour le soigner.

Que vous ayez un élevage de chevaux avec un haras ou que vous soyez cavalier amateur avec un seul cheval dans une écurie chez vous, vous pouvez souscrire une assurance pour chevaux. Il existe différentes formules selon la race du cheval, l’activité (débourrage, cheval de courses hippiques, juments pour la saillie, cheval éduqué dans un manège), etc. L’objectif est de trouver une assurance cheval qui puisse vous accompagner pour prendre en charge des frais vétérinaires parfois lourds. Pour les jeunes chevaux comme pour les chevaux plus âgés, cette assurance s’impose afin d’obtenir un accompagnement financier pour :

• La maladie ;
• Les frais liés à l’intervention d’un dentiste équin ;
• Les frais suite à un accident en compétition pour un cheval de course, par exemple ;
• L’inaptitude à la reproduction pour les poulinières, par exemple ;
• Les frais d’équarrissage suite au passage à l’abattoir ;
• Etc.

En soignant vos chevaux et en assurant un suivi vétérinaire régulier, il est possible d’allonger la durée de vie des chevaux