En France comme auprès des pays de l’espace économique européen (EEE) ainsi qu’en Suisse, le remboursement des frais médicaux est pris en charge par l’Assurance Maladie. Ce serait également le cas si l’assuré se trouve en dehors de ces territoires sauf que la somme allouée est loin d’être suffisante alors que le coût des soins vaut une petite fortune. 71 146 euros, c’est le reste à charge d’un assuré s’il se fait soigner aux États-Unis suite à une fracture du col du fémur qui lui a coûté 74 826 euros au total. Limité à 4,9%, le niveau de remboursement de l’Assurance Maladie française pour ce genre de pathologie dans ce pays est en effet des plus faibles. Et il faut dire que la situation est à peu près la même dans de nombreux territoires en dehors de l’Hexagone, de la Suisse et de l’EEE qu’il serait une mauvaise idée d’y tomber malade au risque d’en payer le prix fort. Mais puisque nul n’est à l’abri d’une pathologie ou d’un accident, le plus prudent serait alors d’adopter certaines mesures avant de prendre le départ. Un rapport coût et prise en charge fortement déséquilibré En Suisse comme dans l’espace économique européen, le niveau de remboursement des soins par l’Assurance Maladie est pareil qu’en France. Mais il faut aller au-delà de ces territoires pour se rendre compte que le rapport entre le coût et la prise en charge est fortement déséquilibré pour laisser un reste à charge fortement élevé à l’assuré. Pour illustrer, l’on pourrait prendre en exemple les États-Unis où les tarifs sont les plus élevés pour certaines pathologies comme la fracture du col du fémur ou l’appendicite qui coûte respectivement 74 826 euros et 38 039 euros. Dans ce pays, la part de remboursement de la CNAM pour ces problèmes de santé est de 4,9% et de 3,7% pour afficher le niveau le plus bas en matière de prise en charge pour ne restituer que 3 680 euros pour le premier et 1 407 euros pour le second. Comme dans l’Hexagone, les frais médicaux y sont en effet remboursés selon le barème fixé par l’Assurance Maladie et non en fonction des dépenses. Dans cette optique, il est alors inutile de préciser que le patient aura un montant considérable à payer de sa poche s'il ne dispose pas de mutuelle santé alors que de nombreuses nations ont emprunté la voie de la cherté dans ce domaine pour un niveau de remboursement évoluant entre 3 et 30%. Dans ce sens, l’on peut citer le Canada, la Thaïlande, l’Afrique du Sud, le Maroc, l’Australie ou encore la Chine et le Japon ainsi que beaucoup d’autres. Des parades pour éviter d’en payer le prix fort Il va sans dire que sans l’existence d’une mesure préventive, l’assuré devrait s’attendre à payer le prix fort s’il doit faire face à une maladie inopinée lorsqu’il est à l’étranger. Ce qui revient à dire que pour éviter la ruine, il se doit d’adopter certaines parades qui ont fait leurs preuves. Ce serait bien le cas s’il décidait de voyager au volant de sa voiture, grâce à l’assurance auto s’y afférant. Et ce, à condition que les frais faisant l’objet du remboursement soient liés à un incident alors qu’il était à bord et que la zone géographique de destination soit incluse dans le contrat. En parlant de couverture, l’on peut également citer l’assurance voyage court séjour qui propose des garanties complètes permettant de se faire rembourser jusqu’à 500 000 euros ou encore les cautionnements accidents de la vie qui sont valable pour couvrir certains sinistres au niveau mondial. S’ajoutant à cela, l’on peut mentionner l’usage de certaines cartes bancaires comme MasterCard ou Visa. Celles qui incluent des services d’assistance en cas de maladie ou d’incident à l’étranger et qui permettent de se faire rembourser à hauteur de 10 000 euros à 150 000 euros selon la gamme choisie.