La dette publique continue à grimper, et la situation semble être alarmante pour la plupart des observateurs. En France, le ministre de l’Économie Bruno Lemaire annonce que le gouvernement va à la fois poursuivre son plan de désendettement et profiter des taux bas pour alléger la charge de la dette. En progression de 30 % entre 2007 et 2017, la dette publique française représente actuellement environ 100 % du PIB. Pour la plupart des économistes qui se sont exprimés sur ce sujet, il est plus que temps de baisser les dépenses publiques. Les taux d’intérêt négatifs représentent-ils un danger pour le système financier ? Les taux d’intérêt négatifs appliqués par les banques centrales visent avant tout à stimuler la croissance économique. Grâce à cette politique monétaire accommodante, les banques commerciales peuvent se refinancer facilement et accorder des prêts à faible taux à leurs clients. Important Néanmoins, les taux d’intérêt négatifs peuvent avoir des effets pervers sur l’économie et le système financier, car le risque d’une bulle obligataire est très élevé. Dans ce cas, l’État devenu débiteur va accumuler une énorme dette constituée de fonds des épargnants. Pour l’heure, les emprunteurs peuvent profiter de la faiblesse de taux pour diminuer leur taux d’endettement. Le rachat de crédits est en effet la solution la plus pertinente pour regagner du pouvoir d’achat. Afin de bénéficier de meilleures offres de refinancement, il est préférable de se faire accompagner par des courtiers spécialisés, comme Meilleurtaux.com. La zone euro ébranlée par les dérives des comptes publics de certains pays La non-maîtrise des dépenses publiques engendre de graves conséquences non seulement sur l’économie du pays, mais aussi sur la cohésion de la zone euro. Important Certains pays comme l’Italie, dont la dette publique est supérieure à 130 % du PIB, plombent la croissance du PIB de l’union monétaire étant donné que son PIB représente 15 % de celui de la zone euro. De son côté, la France ne respecte pas les règles budgétaires établies, rendant ainsi difficile la construction de l’union monétaire. Selon François Ecalle, ancien rapporteur général de la Cour des comptes sur la situation et les perspectives des finances publiques, tout ceci pourrait conduire au divorce entre le Nord et le Sud de l’Europe. François Ecalle