Le Québec a mis un terme au tapage engendré par les véhicules à deux roues suite à l'initiative de l'association des motards et des riverains. Rémi Pauvros a déposé une loi pour permettre aux villes et campagnes de retrouver leur sérénité d'antan. Si la pollution atmosphérique arrive au coeur des débats de la COP21 en 2015, la pollution sonore engendrée par le bruit des moteurs demeure jusqu'alors impunie et se pratique en toute aisance. En effet, le sommeil de 300.000 personnes peut être perturbé par un seul motard lorsque celui-ci circule dans les rues avec son deux-roues au bruit assourdissant, à travers une ville. Une sanction trop légère pour le manque de savoir vivre Rien que 11 euros d'amende pour personnes qui agacent les oreilles de milliers de gens avec leurs véhicules bruyants. Selon les avis d'une population exaspérée, cette sanction est trop légère. Il serait préférable que ces jeunes fougueux doivent s'exercer sur des pistes dédiées, sous l'encadrement de personnes responsables qui leur donnerait par la même occasion des notions de civisme. Les forces de l'ordre restent insensibles Disposant des moyens nécessaires pour mettre fin à la course à haut risque des motards, les forces de l'ordre demeurent toutefois inactifs face à la brutalité de ces derniers. Selon les ordres, mieux vaut les laisser courir que de risquer un éventuel accident de poursuite. Par ailleurs, la sanction encourue par les motards dépend entièrement de la tolérance auditive des agents de la circulation. Ainsi, si ces derniers jugent que le bruit d'un moteur cause une nuisance sonore qui porte préjudice à l'environnement, le motard risque de voir son amende passer de 11 euros à 135 euros. Avec la nouvelle loi, les réformes s'imposent quant aux diverses sanctions attribuées aux motards. La conduite d'un véhicule transformé constitue déjà un délit passible d'un supplément de 135 euros d'amende. Et pour confirmer sa sévérité, la loi prévoit six mois d'emprisonnement additionnés de 7.500 euros d'amende pour les vendeurs qui importent des véhicules non réceptionnés à des fins de vente ou de location. Et pour les utilisateurs de ces véhicules, 1.500 euros d'amende pour un premier délit et une contravention de 3.000 euros pour une récidive seront prévues par la nouvelle loi. Par ailleurs, compte tenu du danger présenté par ce type de véhicule, les utilisateurs des deux-roues sont vivement invités à souscrire à des assurances moto pour prévenir d'éventuels risques d'accidents.