La crise sanitaire n’a pas affecté le marché de l’immobilier haut de gamme. Au contraire, les ventes s’envolent depuis le début du premier confinement du fait de la hausse du nombre de citadins fortunés, notamment des Parisiens, souhaitant posséder une autre résidence loin de la ville et si possible près de la mer ou de la montagne. Selon une agence immobilière spécialiste de ce marché de niche, les acquéreurs disposent de pouvoir d’achat élevé et sont à l’affût de biens luxueux situés hors des grandes métropoles. La plupart d’entre eux orientent leurs recherches vers la Provence, la Côte d’Azur, Chamonix, le Bassin d’Arcachon ou encore le Pays Basque. Pour ce professionnel, les ventes ont grimpé de plus de 30 % entre mars 2020 et février 2021. Les prix des biens dépassent généralement le million d’euros La plupart des transactions réalisées au cours de cette période concernent des biens, dont la valeur dépasse le million d’euros. Les acheteurs recherchent en général des villas, des maisons de charme ou des appartements haut de gamme. Mais les plus riches s’intéressent à des biens plus prestigieux, comme les châteaux et certains veulent faire l’acquisition de luxueuses propriétés. ImportantCette hausse de la demande a entraîné une augmentation des prix allant de +5 % à 25 %, ce qui ne semble pas décourager les acquéreurs. Dans les régions où aucune progression des tarifs n’a été observée, les transactions sont finalisées assez rapidement, car les acheteurs ne prennent même pas la peine de débattre les prix demandés par les vendeurs. D’ailleurs, dans bien des cas, ils n’ont pas besoin de recourir à un prêt immobilier pour financer leurs projets. Un placement plus sûr et plus rentable Dans ce contexte de crise, l’investissement dans l’immobilier haut de gamme reste le placement le plus sûr et le plus rentable pour les personnes fortunées. ImportantEt même si la majorité des biens achetés depuis le mois de mars 2020 sont utilisés comme résidence secondaire ou semi-principale, ceux-ci sont également perçus comme une valeur refuge. En fin de compte, l’absence de la clientèle internationale sur le marché en raison des restrictions de voyage n’a pas eu d’impact sur les ventes, soulignent les agences immobilières spécialisées dans ce domaine.