Malgré l’apparition d’une nouvelle variante du coronavirus en fin 2020 et un rebond des contaminations imposant un nouveau confinement, les prix de l’immobilier résidentiel au Royaume-Uni ont poursuivi leur hausse. Ils ont même atteint un record en décembre avec une moyenne à 253 374 livres, soit une progression de 6 % par rapport à 2019. Hausse de 6 % des prix des biens immobiliers en un an Un indice du groupe immobilier Halifax indique que Les acquéreurs d’un logement outre-Manche ont dû débourser en moyenne 253 374 livres (l’équivalent de 280 600 euros). Les prix ont donc augmenté de 6 % sur un an, une tendance qui mérite d’être soulignée, d’après les analystes, au vu des conséquences de la crise sanitaire sur l’économie. Ces derniers observent néanmoins Un net ralentissement de la hausse des prix entre novembre et décembre. D’ailleurs, tout au long de l’année, ils ont connu une évolution en dents de scie. En effet, l’arrivée et la pandémie et la mise en place du premier confinement dans la foulée ont entrainé un recul pendant une bonne partie du printemps. Ensuite, Important À la faveur de la réouverture des agences immobilières à la mi-mai et de la suspension de la taxe sur les transactions commerciales, la demande a bondi, accompagnée d’une remontée des prix. Un rythme de progression modéré courant 2021 Au cœur de l’été, le site d’annonces immobilières Rightmove avait constaté un « mini-boom » de l’activité, le nombre de compromis de vente signés ayant atteint un pic à 10 ans avec un total de 37 milliards de livres. Pour Rightmove, Ce volume record est attribué à l’enchérissement marqué des biens dans 7 régions, en particulier le Devon et les Cornouailles. Important Londres fait exception, le départ massif de ses habitants ayant conduit à un repli de 2 % des prix. La généralisation du télétravail et l’envie d’espace à la sortie du confinement ont encouragé cet « exode rural ». D’après les professionnels de l’immobilier interrogés par Halifax, Le mouvement haussier des prix pourrait se maintenir jusqu’en mars, date de retour de la taxation des opérations commerciales. D’ici là, la faiblesse des taux d’intérêt des emprunts immobiliers et le niveau élevé des accords de crédits immobiliers devraient soutenir le dynamisme du secteur. Il reste que le reconfinement et la montée du chômage risquent de compliquer la reprise et contraindre les vendeurs à revoir leurs ambitions à la baisse.