Le marché immobilier à Rennes et sa périphérie se portent à merveille. Avec 5300 nouveaux arrivants par année en moyenne, la demande en logements ne faiblit pas. Mais alors qu’il faut construire au minimum 4000 unités par an, l’offre de biens neufs peine à suivre à cause de la rareté et de la cherté du foncier. Des demandeurs de logements aux profils variés Malgré un léger ralentissement de l’activité dû à la crise sanitaire, les professionnels de l’immobilier sont unanimes quant à l’excellente santé du marché sur Rennes et sa périphérie. Pour expliquer ce mouvement, ils évoquent Une démographie positive et la desserte par le TGV, qui relie la capitale bretonne à Paris en seulement 1 h 30. En effet, l’agglomération attire constamment de nouveaux habitants : les cadres attirés par le dynamisme du bassin économique rennais, ainsi que les étudiants. Les deux universités et les 17 grandes écoles qui y sont implantées accueillent plus de 68 000 jeunes, contre 57 000 au début de la décennie. Et cela sans compter les couples séparés qui recherchent un autre appartement ou une autre maison. Cette demande soutenue, dopée par les conditions de prêt immobilier attractives, maintient les prix sur une tendance haussière. Dans son dernier baromètre, la plateforme Seloger.com annonce une Hausse de 9,9 % en 2020, portant le cout du mètre carré à 3 794 euros. Une offre insuffisante du fait de la rareté du foncier Au total, Rennes et la quarantaine de communes suburbaines doivent trouver des solutions pour loger 5 300 personnes supplémentaires. Important Pour satisfaire leurs besoins, les acteurs de la filière BTP doivent faire sortir au moins 4 000 logements neufs de terre tous les ans. Il reste que les terrains constructibles se font de plus en plus rares. Ainsi, les nouvelles constructions sont érigées en priorité sur des zones auparavant occupées par des bâtiments anciens entretemps démolis. Ce problème de foncier face aux impératifs croissants de densification de la ville freine les ambitions des promoteurs et agents immobiliers, qui peinent à obtenir des mandats de vente, les meilleures propositions se négociant en quelques heures. La collectivité déploie également des efforts colossaux pour enrichir le parc de logements sociaux de 900 à 1 100 unités par an afin de répondre aux attentes des ménages plus modestes et préserver la mixité sociale.