Malgré la crise sanitaire et le durcissement des conditions d’obtention de crédits immobiliers, les investisseurs en locatif n’ont pas déserté le marché. Au cours des trois dernières années, la part de ce type de projets sur l’ensemble des transactions immobilières a bondi de 12 points pour s’établir à 29,4 %. L’Île-de-France est l’une des destinations privilégiées pour une telle opération. Le marché de l’investissement locatif résiste à la crise Le secteur immobilier n’a pas été épargné par la crise sanitaire. Cependant, les difficultés n’ont pas découragé les épargnants désireux d’acquérir un logement pour le mettre en location. Selon les chiffres du réseau d’agences Century 21, Entre 2019 et 2020, la part des investissements locatifs a progressé de 2,2 points pour s’établir à 29,4 % des transactions. En trois ans, le réseau observe une « hausse de 12 points » de ce type d’opérations, qui ne représentaient en 2017 que 17,4 % des dossiers. Important L’augmentation est particulièrement marquée dans la région parisienne à 1,7 point. Les biens acquis en vue d’une location ont représenté 23,9 % en 2020, contre 22,2 % l’année précédente. La capitale demeure un marché de choix pour les investisseurs en locatif, à l’origine de 31,1 % des transactions conclues. Bien que ce pourcentage reste important, il n’a quasiment pas changé sur un an. Des progressions marquées en Île-de-France hors Paris Dans le reste de l’Île-de-France, investir en locatif continue à attirer de nombreux ménages. Le département de Seine-Saint-Denis se distingue avec une hausse de 4,6 points entre 2019 et 2020, où il accapare 27 % des volumes 2020. Si les taux de progression sont légèrement inférieurs dans le reste de la région, ils ne sont pas négligeables pour autant. Les Hauts-de-Seine affichent 3,2 points en plus pour ce marché, qui pèse 23,5 % des ventes totales. Le Val-d’Oise et les Yvelines suivent avec + 2,6 points et 2,2 points respectivement en un an, et une part des dossiers à 22,3 et 23,3 %. La typologie des investisseurs en 2020 est très hétérogène. La crise sanitaire a en effet poussé des épargnants de tous horizons à privilégier ce placement plus sûr et rentable que les supports classiques. De plus, les taux d’intérêt des crédits immobiliers sont toujours très attractifs. Encore faut-il pouvoir fournir un apport personnel de 10 % au moins, et satisfaire aux conditions d’endettement édictées par le HCSF – récemment assouplies .