Tout le monde espère aujourd’hui que la crise sanitaire va commencer à se dissiper et que la relance économique soit définitivement amorcée. Cependant, en ce qui concerne les crédits accordés aux entreprises, les observateurs constatent une certaine stagnation du volume de financements accordés entre mai et juin 2021 dans la zone euro. Une infime hausse en juin, la même qu’en mai En cette période de reprise, les entreprises impactées par la pandémie de covid-19 et des confinements qui s’en sont suivis ont plus que jamais besoin de crédits pour financer leur plan de relance. Mais à en croire les chiffres parus dernièrement concernant le volume de crédits accordés aux entreprises, il s’avère que les organismes de crédits ne jouent pas vraiment le jeu et n’accompagnent pas assez les entreprises. Important Par rapport au mois de mai, le volume des prêts accordés aux entreprises a enregistré une croissance de seulement +1,9 %, soit sensiblement la même progression qu’un mois auparavant. À l’inverse, les banques semblent avoir beaucoup prêté aux particuliers, notamment pour financer des projets immobiliers. Crédits immobiliers, crédits conso, prêts personnels et autres prêts accordés aux particuliers ont vu leur volume global bondir de +3 % en juin, contre +2,7 % le mois d’avant. La faiblesse des taux d’intérêt et les conditions de financement toujours attractives encouragent les ménages français à s’endetter davantage. La BCE redoute une nouvelle vague épidémique de covid-19 Christine Lagarde, Présidente de la Banque Centrale Européenne (BCE), a fait part de ses craintes concernant une reprise de la pandémie, notamment à cause de la forte propagation des nouveaux variants. Cette reprise de l’épidémie pourrait entrainer de nouvelles mesures contraignantes pour les entreprises qui sont déjà mal en point. La patronne de la BCE souhaite ainsi faciliter l’accès aux financements, tout en maintenant les conditions de prêts aussi favorables qu’elles le sont à l’heure actuelle. Toujours selon la présidente de l’institution, Il faudra maintenir une politique monétaire accommodante, compte tenu du ralentissement de la hausse de la masse monétaire ces derniers mois.