Le développement des projets d’extension des lignes de TGV et de construction d’autoroute dans les villes de l’ouest et du sud-ouest a engendré une explosion des prix de l’immobilier. Certaines communes comme Vitré dans le département d’Ille-et-Vilaine ou Castres dans le Tarn semblent cependant épargnées par cette frénésie immobilière. Avec un budget compris entre 200 000 et 300 000 euros, il est possible d’acquérir une maison de 3 chambres en bon état, dotée d’un jardin et d’un garage, dans ces deux villes. Couëron À Couëron, le prix moyen d’une maison a bondi de +17 % au cours des douze derniers mois. Cette hausse s’explique par l’afflux des citadins dans cette ville de première couronne de Nantes qui se trouve à une demi-heure de trajet du centre. Les maisons sont modernes et conformes aux normes thermiques RT 2012. Cependant, l’offre demeure faible et le prix moyen s’élève à 300 000 euros. Si vous prévoyez de financer l’achat d’une maison à Couëron à crédit, n’hésitez pas à procéder à une simulation prêt immobilier pour évaluer le capital maximum pouvant être emprunté ainsi que le montant des mensualités. Pornichet Pour acheter une maison d’environ 100 m² dans cette ville de taille moyenne également desservie par le TGV, il faut compter au moins 3 500 euros le mètre carré, soit un prix moyen de 400 000 euros. ImportantLes maisons classées « remarquables » construites vers la fin du XIXe siècle implantée sur la presqu’île de Guérande se vendent à plus de 500 000 euros. Vitré Les prix de l’immobilier dans cette commune restent encore accessibles malgré le fait qu’elle soit traversée par la nouvelle ligne à grande vitesse, à condition toutefois de prospecter dans les bons quartiers, comme Champ-de-Foire, entre la gare et le Jardin des plantes, ou Maison-Rouge, au sud. Le prix du mètre carré s’y élève respectivement à 2 000 et 2 100 euros. De nombreux corps de ferme à rénover se vendent également à 100 000 euros dans cette ville. Podensac Cette commune de deuxième couronne de Bordeaux profite de l’exode urbain des travailleurs. Ces derniers ont le choix entre deux types de logements. D’un côté, les maisons en pierre de taille à réhabiliter avec un petit espace extérieur qui se trouvent en plein cœur de la ville au prix moyen de 180 000 euros. De l’autre, les logements modernes construits sur des terrains plus spacieux répartis en périphérie, dont le prix moyen avoisine les 335 000 euros.