La fin du mois de septembre est l’occasion de faire le point sur la situation du marché immobilier, notamment après les deux mois de confinement et les nombreux bouleversements que cela a engendrés. À première vue, l’immobilier montre une certaine résilience, avec des ménages plus motivés que ce que présageaient les analystes. Le niveau des taux immobiliers y est pour beaucoup. Des crédits plus durs à obtenir, mais des conditions toujours intéressantes Certes, les taux actuellement en vigueur n’atteindront pas leur niveau record de 2019, mais les conditions d’emprunt toujours exceptionnelles restent l’argument principal des organismes de crédit pour attirer de nouveaux clients. Au mois de décembre, le taux moyen avait atteint le niveau « plancher » de 1,14 %. En juillet 2020, il est passé à 1,26 % (taux net). Le niveau demeure somme toute intéressant, mais les emprunteurs doivent faire face à davantage d’obstacles dans l’obtention d'un crédit. D’abord, les recommandations du Haut conseil de stabilité financière, lesquelles ont été émises pour freiner l’emballement du marché et qui interdisent l’octroi de crédit à tout emprunteur dont le taux d’endettement excéderait 33 %. ImportantEnsuite, le comportement des organismes de crédit qui, suite au confinement et à la baisse avérée des revenus des ménages, veulent minimiser les risques et donnent la priorité aux meilleurs profils. La dynamique de 2019 ne sera pas rééditée ImportantMalgré un rebond spectaculaire constaté juste après le déconfinement, le niveau de transactions conclues en 2019 ne sera pas atteint cette année. En rythme annuel, plus précisément entre juin 2019 et 2020, 1,009 million de transactions ont été recensées, soit 60 000 de moins par rapport aux chiffres enregistrés entre février 2019 et 2020. Dans quel contexte évoluent les acquéreurs qui se sont décidés à investir en locatif ? Avec le confinement et les précautions toujours en vigueur en cette période post-Covid, les touristes ne sont pas au rendez-vous. Ce qui pousse les investisseurs à abandonner les locations saisonnières pour des baux à plus long terme, avec pour cibles privilégiées les étudiants.