À cause de la pandémie de coronavirus, le marché de l’immobilier ne ressemblera plus à ce qu’il était avant, du moins pas dans l’immédiat. Cette crise a forcément modifié le comportement des différents acteurs, si bien qu’il est devenu plus difficile pour les observateurs d’analyser l’état exact du marché. Quelques études montrent tout de même des débuts d’éclaircissement. Les vendeurs ne veulent pas entendre parler de baisse de prix L’année dernière, les aspirants à la propriété ont animé le marché puisque de nombreux projets ont été lancés, profitant de conditions très favorables, dont des taux particulièrement avantageux, de l’octroi du prêt immobilier. Des taux bas malheureusement accompagnés par une hausse quasi effrénée du prix des logements. La pandémie et le confinement qui en a découlé étant des évènements qui allaient obligatoirement impacter le secteur, les analystes présageaient un changement de politique de la part des organismes de financement, mais également une baisse des prix. Ils n’ont eu qu’à moitié raison. Important Effectivement, les conditions de prêts se sont durcies, mais pour l’heure, rien n’indique une inversion de la courbe du prix. 91 % des agences approchées dans le cadre d’une enquête affirment que Les vendeurs n’ont aucune intention de brader leurs prix. La marge de négociation reste donc mince. Les acheteurs sont disposés à faire des concessions Interrogés sur ce que pourrait être l’état d’esprit des acheteurs, 80 % des agents pensent que Les aspirants à la propriété sont tellement dans le souhait de déménager qu’ils sont prêts à accepter les conditions imposées par les vendeurs. 77 % des agents ont tendance à confirmer le fait que Les emprunts immobiliers vont effectivement être plus difficiles à obtenir. Une source de tracas supplémentaires donc pour les acheteurs dont les profils pourraient ne pas être jugés suffisants par les établissements prêteurs. Important Un dossier correct pourrait alors ne plus suffire, au grand dam des primo-accédants. Les chances d’obtention de prêt sont beaucoup plus élevées chez les séniors possédant une situation professionnelle stable, un apport conséquent et un patrimoine pouvant servir de garantie. Auparavant, les meilleurs profils bénéficiaient de conditions de prêt plus favorables. Aujourd’hui, ils pourraient être les seuls à voir leur demande aboutir.