Lorsqu’il s’agit d’aide à l’accession, l’APL, le PTZ ou encore le Pinel sont les premiers dispositifs qui viennent en tête. Mais ceux qui veulent devenir propriétaires ont à leur disposition d’autres alternatives. Peu connus du grand public, ces dispositifs se révèlent pourtant intéressants, en particulier pour ceux qui disposent de peu ou pas d’apport pour appuyer leur demande de crédit. Des dispositifs disponibles, qui gagnent à être connus Certaines aides à l’accession peuvent être d’une grande efficacité, mais malheureusement, du fait d’une faible médiatisation, elles demeurent inconnues du grand public. Et même lorsque le primo accédant est au courant de leur existence, il lui est difficile d’obtenir des informations les concernant et de savoir s’il peut y prétendre ou pas. Par exemple, le PSLA ou Prêt social de location-accession est un dispositif qui a fait ses preuves dans l’acquisition d’un logement neuf par les ménages modestes. Mis en place en 2014, il concerne des projets immobiliers sélectionnés par l’État, financés d’abord par un opérateur HLM. Son principe est simple. Le candidat à l’accession loue le bien pour une durée fixée à l’avance. Le loyer qu’il paie auprès de l’opérateur se compose alors de deux parts distinctes : l’une est destinée à couvrir les frais de gestion ; l’autre est épargnée pour lui permettre de financer l’acquisition à l’issue du bail. En plus d’un remboursement facilité, le PSLA donne droit à une réduction de TVA qui passe alors à 5,5 %. Autres avantages non négligeables, le bénéficiaire est exonéré de taxe foncière et peut cumuler ce dispositif avec un prêt à taux zéro. Les primo accédants marseillais ont droit au CPL (Chèque premier logement) ImportantSous réserve d’éligibilité, les particuliers qui réalisent leur première acquisition à Marseille peuvent prétendre au CPL (Chèque premier logement). Cette aide est le fruit d’une collaboration entre la ville phocéenne, quelques établissements bancaires et les promoteurs immobiliers locaux. Pour faciliter l’accès des ménages modestes à la propriété, la ville prend en charge les frais de notaire (à hauteur de 2 000 à 4 000 euros). De son côté, le promoteur souscrit un prêt dont le montant est compris entre 10 000 et 20 000 euros sur 15 ans. Ce crédit vient en complément de celui contracté par le futur propriétaire auprès de sa banque pour financer le bien. Pour éviter toute spéculation, les organismes concernés exigent que le bénéficiaire de l’aide occupe le logement au moins pendant 5 ans.