Malgré la stabilité des taux d’intérêt des crédits à des niveaux très bas, le poids d’un achat immobilier augmente pour les ménages. Selon les résultats d’une étude réalisée par un grand courtier et publiés par Le Figaro, aussi bien pour les primo-accédants que pour les autres acquéreurs, l’équivalent en années de revenus de la somme consacrée à un tel projet est en forte hausse sur un an. La part des revenus consacrés à l’achat immobilier est en hausse sur un an L’analyse des données d’un grand courtier français montre que pour le mois de juillet, Les primo-accédants investissent désormais l’équivalent de 5,59 années de salaire pour acheter leur futur logement. À titre de comparaison, un an plus tôt, le montant consacré à la transaction représentait 4,5 années de revenus. Le Figaro, qui rapporte les résultats de l’étude, révèle en outre que Les secundo-accédants et les autres acheteurs déboursent pour leur appartement ou leur maison une somme correspondant à 6,43 ans de leurs émoluments. Ce chiffre est également en hausse puisqu’à la même période en 2019, il suffisait de 5,72 années de revenus pour devenir propriétaires. Des taux toujours faibles, mais des disparités régionales marquées D’après l’agence Galivel & Associés, 68 % des transactions conclues en juillet consistaient en des achats d’une résidence principale. Ces primo-accédants se sont endettés à hauteur de 231 000 euros en moyenne, remboursable en 281 mois. Pour les 32 % d’acquéreurs restants, le montant de l’emprunt immobilier souscrit atteint 371 400 euros pour une durée moindre (265 mois). Important La plupart d’entre eux ont bénéficié de prêts à l’habitat aux conditions attractives malgré des écarts notables d’une région à l’autre. Les offres les plus avantageuses sur 25 ans, avec un TAEG de 1,10 %, sont proposées en Nouvelle Aquitaine et en Auvergne Rhône-Alpes, alors qu’à l’autre extrémité du tableau, les Franciliens peuvent espérer au mieux 1,40 % sur la même durée. Un autre communiqué indique que Pour les emprunts immobiliers sur 10 ans, les intérêts annuels varient entre 0,48 % en Occitanie et 0,85 % dans les Pays de la Loire. S’agissant des contrats sur 15 ans, les professionnels évoquent Des taux moyens de 0,66 % en Provence-Alpes-Côte d’Azur, contre 1,03 % en Corse.