La crise sanitaire a eu un tel impact sur le marché immobilier que les observateurs anticipaient un violent changement de conjoncture à l’heure de la reprise. Ils s’attendaient à une remontée des taux d’emprunt, mais aussi à une baisse des prix. Quelques mois après le déconfinement, aucun signe n’indique qu’une contraction des prix pourrait survenir cette année. L’immobilier neuf durement impacté par la crise L’impact de la pandémie sur le marché immobilier est surtout visible dans le neuf. Important En effet, outre l’arrêt des chantiers occasionnés par le confinement, la délivrance de nouveaux permis de construire fait face à la lenteur administrative, laquelle s’est encore accrue en cette période délicate. Ceci a bien évidemment pour conséquence une pénurie d’offres. D’après une étude menée par la BPCE, pour cette année, l’offre de logements neufs pourrait se contracter de -35 % par rapport à 2019. Outre le retard des chantiers et la difficulté d’obtention de nouveaux permis, les promoteurs immobiliers se heurtent également à une augmentation du coût de production, mais surtout à un fléchissement de la demande. En effet, du côté des candidats à l’acquisition, l’emprunt immobilier est devenu plus difficile d’accès, notamment à cause des recommandations du Haut conseil de la stabilité financière (HCSF). Le marché tiré par l’ancien L’immobilier ancien, quant à lui, semble avoir absorbé l’onde de choc du confinement. Important Depuis mi-mai, le marché connait une effervescence inattendue, que les analystes attribuent à un effet d’aubaine. Selon ces derniers, Il faudra attendre l’automne prochain pour connaitre véritablement l’état du marché. Mais en attendant, ce semblant de retour à la normale déjoue les pronostics des observateurs qui tablaient sur une chute des prix. Selon l’enquête de la BPCE, la baisse du nombre de transactions par rapport à 2019 sera inévitable, mais les prix vont poursuivre leur remontée. Cela dit, si hausse il y a, elle ne se fera pas à la même vitesse qu’avant le confinement. Toujours selon la BPCE, Les aspirants à la propriété ne devraient espérer une baisse, qui sera somme toute légère, qu’en début de l’année prochaine.