Les différents sondages effectués auprès des Français ont démontré à maintes reprises que l’immobilier reste leur placement préféré. Mais rares sont ceux qui ont la possibilité de se lancer dans un investissement locatif. Faire des placements dans les fonds immobiliers reste donc une solution envisageable pour ceux qui disposent d’un budget limité, mais qui veulent investir dans la pierre. En quoi consiste le placement dans les fonds immobiliers ? En achetant des actions dans un fonds immobilier, le particulier touche une part sur les revenus générés par le bien, qu’il s’agisse d’un local commercial, d’un bureau ou d’une résidence en location. Il s’agit donc d’un investissement qui ne nécessite ni simulation de crédit immobilier ni emprunt, à moins de vouloir acquérir de plus grandes parts. Les sociétés foncières cotées qui gèrent ces portefeuilles immobiliers n’ont pas connu une année 2018 très fructueuse, accusant même des pertes. Mais cette année, l’activité semble avoir retrouvé des couleurs. Par ailleurs, les sociétés foncières cotées profitent également du taux bas sur les crédits immobiliers pour agrandir leur patrimoine. Important La hausse du montant moyen du loyer, dû à la raréfaction de l’offre, constitue un autre facteur favorable pour les investisseurs puisqu’elle contribuera à augmenter le montant des dividendes. La menace que représente le commerce en ligne L’investissement dans les bureaux et locaux professionnels est le plus lucratif en matière de fonds immobiliers. D’après les chiffres dévoilés par une récente étude, ces bâtiments peuvent présenter un rendement annuel de 7,7 %. Important Et contrairement à la location de résidences, la location de locaux professionnels présente moins de risques de loyers impayés. Toutefois, une menace inattendue plane, notamment sur les locaux commerciaux. Avec l’avènement des ventes en ligne, de moins en moins de commerçants ressentent la nécessité de louer un local pour vendre leurs articles. Un simple entrepôt de stockage leur suffit. Conséquence : les centres commerciaux commencent à se vider dangereusement, bien que les professionnels du secteur écartent la thèse de leur disparition totale et entière. Et même dans le cas très improbable où ce scénario se produisait, la demande de bureaux restera toujours élevée, plus particulièrement dans les grandes métropoles.