Un récent sondage mené auprès d’un panel représentatif de la population française, composé d’un millier de jeunes de 18 à 30 ans, révèle que les Français tardent à quitter le domicile parental. L’étude rapporte qu’un jeune actif sur quatre vit encore chez leurs parents, et plus de la moitié des étudiants. Un phénomène qui ne cesse de s’amplifier Ces dernières années, ce phénomène qualifié de « Tanguy » en référence au film éponyme, tend à s’amplifier. Pour preuve, il y a trois ans, un peu plus de 30 % des étudiants continuaient à vivre chez leurs parents après leur majorité contre le double aujourd’hui. Important Ce phénomène s’explique par l’augmentation du taux d’études d’une part, et par l’envolée des prix immobiliers d’autre part. Les analystes estiment que le phénomène va continuer à s’amplifier. En effet, questionnés sur l’âge auquel ils envisagent de quitter le domicile parental, 40 % des participants n’ont pas donné de réponses précises. Néanmoins, plus de 25 % de ces « Tanguy » contribuent financièrement aux dépenses de la maison. Dans les détails, 40 % des jeunes actifs le font contre seulement 13 % chez les étudiants pour une participation mensuelle qui tourne autour de 197 euros. L’accès au logement, un obstacle majeur Important Certes, pour 42 % des étudiants, continuer à vivre chez leurs parents est un choix. En revanche, pour 25 % des répondants, ils y restent par manque de ressources financières. Dans 7 % des cas, les jeunes ont fait ce choix en attendant de trouver un logement approprié. 98 % des sondés estiment par ailleurs qu’il n’est pas facile de trouver un logement. Une opération à la fois complexe et chronophage, raison pour laquelle ils refusent de quitter leur « cocon ». L’étude révèle par ailleurs que Contrairement à l’hypothèse selon laquelle le logement représente 25 % à 30 % des charges des jeunes et étudiants, celui-ci pèse en réalité pour 70 % de leurs budgets. En effet, pour un revenu mensuel de 684 euros en moyenne, les étudiants dépensent 485 euros en loyer. Chez les jeunes actifs, le revenu moyen est de 1828 euros, et le loyer tourne autour de 710 euros. Questionnés sur leur impression par rapport à la qualité de leur logement, la majorité des répondants se déclarent insatisfaits : 50 % trouvent que leur logement est trop petit, 37 % estiment que leur habitation est trop vétuste, 29 % jugent que leur loyer est trop élevé. Important En tout cas, les révélations de cette étude laissent à croire que le recours aux services d’un courtier immobilier n’est pas encore dans les habitudes des jeunes en quête de logement. Or, avec l’accompagnement d’un professionnel, leur chance de trouver un bien adéquat peut augmenter de manière significative.