Les différents acteurs du secteur immobilier sont unanimes : les conditions d’octroi de crédit n’ont jamais été aussi favorables. Mais outre le fait de faciliter l’accès à la propriété, la politique menée par les banques actuellement permet également aux emprunteurs de réaliser une opération financière intéressante, notamment en cas de remboursement anticipé ou de revente du bien avant la fin du crédit. Une mensualité moindre pour un capital rapidement entamé Un taux immobilier bas signifie en premier lieu que les intérêts du prêt seront moindres. Ces derniers constituent d’ailleurs la majeure partie des premiers remboursements. Mais si le taux est faible, ils seront rapidement payés. Le capital restant dû représentera alors l’essentiel de la mensualité à honorer. Si l’emprunteur mène le crédit à son terme, cette particularité n’aura pas vraiment son importance. Mais si par exemple il a contracté un crédit sur 20 ans et qu’au bout de 5 ans il décide de revendre son acquisition, il peut réaliser de belles économies voire une plus-value. La baisse des taux accélère le remboursement du capital Un professionnel du secteur a procédé à une simulation pour un emprunt d’un montant de 200 000 euros contracté cette année. Il a calculé le montant du capital restant dû au bout de 5 ans et a comparé le résultat avec celui de la même opération réalisée cette fois en 2014. Important Pour rappel, à cette époque, le taux tournait autour de 4 % sur 20 ans contre près de 1 % actuellement. Après 5 ans donc, si l’emprunteur est à jour dans ses mensualités, il se serait déjà acquitté de 46 000 euros du capital. À titre de comparaison, avec un taux de 4 % sur la même période, il aurait encore à rembourser 164 000 euros de capital restant dû. La rapidité de remboursement du capital est ainsi évidente avec des taux bas. Des économies substantielles en cas de remboursement anticipé Mais si l’emprunteur décide de solder son prêt plus tôt que prévu, le plafond de 3 % sur les frais s’applique. Important Ce qui signifie que, n’ayant plus d’intérêt à payer au moment du remboursement anticipé, il devra seulement s’acquitter des frais qui s’élèvent à 3 % du capital restant dû. Bien évidemment, il aura toujours à rembourser ledit capital, mais l’économie réalisée peut être conséquente.