Dans ce nouveau baromètre de l’immobilier, le comparateur en assurance et crédit Meilleurtaux.com a calculé le prix de l’immobilier (dans l’ancien) au m2 dans 35 villes, à la date du 1er novembre 2019, et la surface accessible selon vos revenus. Des prix qui ne font qu’augmenter Et comme chaque année, même si l’on observe une chute du prix de l’immobilier par rapport à l’année précédente dans certaines régions - en difficultés démographiques, d’emplois ou de qualité de desserte par les transports - (-4,3% à Mulhouse, -2,2% à Dijon ou -1,5% à Saint-Etienne), les prix au m2 ont globalement explosé dans les grandes agglomérations sur le même période (+9,6% à Nantes, +6,1% à Toulouse ou +5,3% à Angers). Le marché français reste globalement porté par les grandes agglomérations économiquement dynamiques selon Thomas Lefebvre, directeur scientifique de MeilleursAgents.com. Dans certaines villes qui avaient connu une hausse des taux phénoménale, on peut observer un fort ralentissement. C’est par exemple le cas de Bordeaux qui avait connu une hausse de 35,2% sur cinq ans puis de 0,5% en novembre ; même cas pour Montpellier qui avait connu une hausse de 11,1% sur cinq ans puis de 1,7% au mois de novembre. Pour la capitale, les prix au m2 surpassent tous les autres (10 115 €/m2 pour un appartement et 10 841 €/m2 pour une maison) et la hausse des prix n’en finit pas (+29% en cinq ans et +8,2% en novembre). Cependant, depuis la rentrée, les professionnels ont senti un ralentissement notable Les prix n’augmentent plus depuis la fin de l’été, ce n'est qu’une pause saisonnière nous confirme Thomas Lefebvre laisse présager un retournement de tendance, il n’y a pas de bulle à Paris, où les prix au-dessus de 10 000 € ne font que refléter de très bonnes conditions de financement et, a priori, cela continuera en 2020 ajoute-t-il Une hausse des prix qui ne pénalise pas encore les acheteurs Le prix du mètre carré, qui ne cesse d’augmenter dans la pluparts des villes et qui atteint des sommets, pourrait empêcher certains acquéreurs d’obtenir un bien et ainsi d’accéder à la propriété les prix sont relativement stables et la baisse des taux continue de préserver le pouvoir d’achat immobilier dans certaines grandes villes selon Maël Bernier, la porte-parole et directrice de la communication de Meilleurtaux.com. Cependant, en ce mois de novembre, certaines banques ont augmenté leur taux dans l’optique de ralentir le nombre de demande Des banques ont réalisé leurs objectifs, d’autres ont trop de dossiers en stock et ont relevé leur taux de 0,10% pour éviter de nouvelles demandes. […] globalement, elles sont réellement surchargées ajoute-t-elle Des surfaces accessibles très disparates Concernant la surface accessible selon vos revenus, vous pourrez obtenir un bien de 25 m2 à Boulogne-Billancourt avec une mensualité de 1000€ par mois, un bien de 48 m2 à Bordeaux pour la même somme, un bien de 79m2 à Lille et un bien de 179 m2 à Mulhouse. Les écarts de prix semblent énormes : en effet, on peut obtenir un bien allant jusqu’à 205m2 à Saint-Etienne contre "seulement" 21m2 à Paris pour 1000€ par mois. Des taux de crédit plutôt stables Les taux de crédit d’immobilier restent globalement stables pour la plupart des dossiers ce mois-ci. Pour les excellents dossiers, ils sont à 0,24%(+) sur 7 ans, 0,35%(=) sur 10 ans et 0,55%(=) sur 15 ans. Pour les très bons dossiers, ils sont à 0,46%(=) sur 7 ans, 0,57%(=) sur 10 ans et 0,77%(=) sur 15 ans. Pour les bons dossiers, ils sont à 0,81%(=) sur 7 ans, 0,85%(-) sur 10 ans et 1,12%(=) sur 15 ans.