L’agglomération marseillaise affiche des prix immobiliers relativement faibles en comparaison avec la moyenne nationale. Néanmoins, les prix dans l’ancien ont augmenté de quelques points en un an, et cette hausse a touché tous les quartiers, certains plus sévèrement que d’autres. Dans les zones les plus chics comme les VIIIe et VIIe arrondissements, les prix du mètre carré avoisinent les 4 000 euros. Le prix dans l’ancien s’élève à 2 869 euros le mètre carré Le prix de l’immobilier ancien à Marseille est hétérogène. Habiter dans certains quartiers coûte plus cher, mais le prix moyen tourne autour de 2 870 euros/m². Un appartement ancien dans le XIVe arrondissement se négocie à 1 590 euros le mètre carré, contre 4 121 euros dans le VIIIe arrondissement. Dans le secteur nord, où la demande est moins soutenue, le prix au mètre carré a aussi enregistré une croissance de +15 % entre 2017 et 2018. Ceux qui comptent négocier ne pourront espérer que 4,3 % de rabais tout au plus. Bon à savoir : en plus du prix d’achat du bien, le coût total d’une transaction, c’est-à-dire le montant final que doit débourser l’acheteur, comprend également les frais d’acquisition, couramment appelés frais de notaires ancien. Ceux-ci peuvent atteindre 8 %. Ces frais d’acquisition sont composés : du droit de mutation ; des honoraires du notaire ; des émoluments de formalités ; des frais divers ; de la contribution de sécurité immobilière (0,10 %). Le marché de l’immobilier à Marseille est-il en train de se rééquilibrer ? L’image de la cité phocéenne a toujours été ternie par la mauvaise réputation des quartiers nord. Toutefois, la remontée inattendue des prix de l’immobilier dans les XVe et XIVe arrondissements est perçue comme le rééquilibrage du marché par les professionnels du secteur. En tout cas, les futurs acquéreurs pourront gagner du pouvoir d’achat, notamment plus de surfaces, en cherchant dans ces quartiers où les prix sont plus accessibles. Et pour l’année 2019, « la tendance haussière va se maintenir », selon l’analyse des experts immobiliers. Néanmoins, à l’image de l’évolution des prix de l’immobilier sur l’ensemble du territoire, la hausse devrait être modérée.