Indice de référence utilisé par les banques pour déterminer les taux d’intérêt de leurs prêts immobiliers à taux fixes, l’OAT (Obligations assimilables au Trésor) 10 ans n’a pas franchi le seuil du 0,56 % pendant tout le mois de février. Cette tendance à la baisse des rendements obligataires va se répercuter sur le marché du crédit immobilier : les taux d’emprunt bas resteront stables pendant un certain temps. Des conditions de prêt attractives pour les emprunteurs Comme les banques vont encore bénéficier des conditions de refinancement favorables grâce à la stabilité des taux d’emprunt sur le marché obligataire, elles pourront continuer à proposer des modalités de prêt attractives. Important Ainsi, tant que les taux directeurs de la BCE restent inchangés, aucune remontée des taux immobiliers n’est à craindre. D’ailleurs, la Banque centrale européenne n’envisage pas d’augmenter ses taux directeurs avant la fin d'année 2019. En principe, la hausse se fera de manière progressive avec plusieurs semaines de décalage, mais dans un contexte de faible croissance économique pour un grand nombre de pays membres de l’UE, il ne faut pas s’attendre à des changements importants par rapport aux taux d’emprunt moyens appliqués l’année dernière. Selon notre expert Maël Bernier, « Les établissements bancaires sont contraints de poursuivre leurs efforts pour séduire les emprunteurs, cette politique leur permet d’atteindre plus facilement les objectifs escomptés pour 2019 ». Maël Bernier La concurrence entre les banques profite aux emprunteurs En plus des facteurs susceptibles de limiter la hausse des taux d’intérêt, la concurrence qui sévit sur le marché du crédit immobilier oblige les banques à réduire leurs marges sur les dossiers d’emprunt jugés intéressants. D’après un professionnel du secteur, « Afin d’attirer de nouveaux emprunteurs, les établissements s’appuient sur des stratégies commerciales astucieuses : le développement du crédit sur mesure ». Les taux d’intérêt sont ainsi calculés sur la base de différents critères : les revenus du souscripteur ; la nature du projet ; le montant du crédit ; l’apport personnel ; la durée du prêt ; le niveau d’épargne.