Les meilleurs dossiers peuvent actuellement bénéficier de taux d’intérêt inférieurs à 1 % pour les prêts immobiliers sur 10 ans et 15 ans. En effet, des courtiers ont réussi à négocier des taux à moins de 0,90 % sur 15 ans et seulement à 0,60 % sur 10 ans en avril dernier. Un de ces experts a même avancé que les crédits sur 20 ans pourraient franchir le niveau plancher de 1 % d’ici quelques semaines, certaines banques acceptant déjà d’accorder des financements avec un taux de 1,15 % pour cette durée. Les banques courtisent la clientèle moins solvable Cette baisse spectaculaire des taux de ces derniers mois vise tout particulièrement à attirer les primo-accédants et les profils d’emprunteurs les moins solvables. Par ailleurs, ces derniers peuvent aussi profiter de l’allongement de la durée de remboursement même si leurs capacités d’emprunt sont faibles. Grâce à cette politique commerciale agressive, les banques séduisent facilement les candidats à l’accession au cours de ce premier semestre 2019. Les conditions d’octroi avantageuses les encouragent à se lancer. De plus, la plupart des acheteurs souhaitent concrétiser leurs projets immobiliers avant l’été pour pouvoir déménager pendant les grandes vacances scolaires. Le marché du crédit immobilier se porte bien Les courtiers immobiliers tablent sur la poursuite de la baisse des taux pour les semaines à venir. Le dynamisme du marché du crédit ne fléchira pas, du moins pendant le printemps, reconnu comme étant une période de pic dans le secteur. Important En appliquant des décotes à leurs barèmes, les établissements bancaires ont réussi à convaincre les futurs acquéreurs à franchir le pas, et ce, malgré les prix élevés des biens en vente sur le marché. D’ailleurs, les prix dans de nombreuses villes de France ont enregistré un recul selon le constat des agents immobiliers. Cette régression des prix concerne notamment les villes moyennes, comme : Le Mans (-10 %) ; Metz (-6 %) ; Reims (-4 %) ; Dijon (-2 %). En revanche, la pénurie de l’offre contribue à maintenir la tension immobilière dans les grandes métropoles et, par conséquent, le niveau élevé des prix.