Malgré le climat d’incertitude dû à la crise des gilets jaunes et aux évolutions fiscales et réglementaires dans le domaine de l’immobilier, le marché reste dynamique. Dans la capitale, les prix élevés ne freinent pas la demande, dopée par les conditions d’emprunt attractives et « l’effet Brexit ». L’une des conséquences de ce dynamisme est la guerre que se livrent les professionnels pour attirer de nouveaux talents dans tous les métiers. Une forte demande pour des collaborateurs qualifiés La multiplication des outils numériques ne prive pas l’agent immobilier de sa valeur ajoutée, au contraire. Important Son conseil reste précieux grâce à sa parfaite connaissance du terrain et à sa capacité à guider chaque client dans le choix du bien correspondant aux besoins de tout un chacun. Le courtier va encore plus loin. En plus des prospections et des visites : il négocie le taux d’intérêt du crédit avec les banques, aide au montage du dossier, suit les formalités administratives. Quant au juriste expert en immobilier, il s’agit d’un intermédiaire clé, dans la mesure où il maîtrise les détails de la législation, ce qui lui permet d’assister les clients, notamment pour l’aspect documentaire (rédaction des actes authentiques) et le traitement d’éventuels litiges. Pour s’assurer du respect de toutes les exigences réglementaires à chaque étape, l’intervention de ce dernier est requise. Il se charge également de l’estimation de la valeur du logement, le compare aux pratiques du marché, s’assure de la validité des diagnostics techniques obligatoires, etc. Enfin, le syndic de copropriété s’occupe des parties communes de l’immeuble (entretien), et plus largement, de l’ensemble des installations et services collectifs (sécurité, gestion des comptes). Les secrets d’une annonce d’emploi immobilier percutante Pour se distinguer parmi la profusion d’annonces publiées sur les supports traditionnels et en ligne, une offre sérieuse doit être accrocheuse, avec un titre clair et précis et idéalement, le nom de l’entreprise. En effet, par rapport à une annonce anonyme, la connaissance du recruteur peut faire la différence, aidant le candidat à s’identifier à la culture et aux valeurs de son futur employeur. L’utilisation du jargon de la profession est également recommandée, en plus des informations relatives au poste à pourvoir, lesquelles permettent d’en comprendre aisément le périmètre. Données chiffrées, mots-clés… doivent être choisis minutieusement afin d’interpeller les profils recherchés. Certaines mentions sont en revanche à proscrire : sexe, âge, origine ethnique, religion, situation personnelle, etc. Non liés directement à la fonction et aux responsabilités qui s’y rattachent, ces renseignements sont considérés comme discriminants et peuvent nuire à la réputation de la société, décourageant les potentielles recrues.