Taux de propriétaires : la région Ile-de-France fausse la donne

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 29 juillet 2019 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le lundi 29 juillet 2019 12:26 par la Rédaction Meilleurtaux

Elle est la région la plus peuplée de l’Hexagone. Pourtant, la région Ile-de-France est parmi celles qui présentent la plus faible proportion de propriétaires. Une caractéristique qu’elle partage avec de nombreuses grandes villes de France ; la proportion de ménages propriétaires de leur logement y est très bas. Les petites villes, notamment celles de la Bretagne, contribuent à remonter la moyenne nationale.

Encore trop peu de propriétaires à Paris

Alors qu’environ deux tiers des Bretons sont propriétaires de leur résidence, les Franciliens font pâle figure, puisque seulement un tiers d’entre eux (33 %) disposent de leur propre logement.

Important Cette faible proportion présentée par la région parisienne ramène le taux de propriétaires de l’Hexagone à un niveau à peine au-dessus de la moyenne, à savoir 53 %.

À titre de comparaison, ses voisines espagnole, belge et italienne arborent fièrement des taux qui s’élèvent respectivement à 77 %, 73 % et 72 %.

La première explication des analystes est, sans grande surprise, le prix, puisque Paris fait partie des villes les plus chères au monde en termes d’immobilier.

La hausse frénétique du prix de l’immobilier que connait la région Ile-de-France est conditionnée par la rareté de l’offre, conjuguée au nombre élevé de la demande.

Après viennent d’autres facteurs, comme :

• le revenu ;
• l’âge ;
• la situation professionnelle.

La réforme des aides au logement : un frein pour les acheteurs

En région Ile-de-France plus qu’ailleurs, les aides gouvernementales pour l’accès à la propriété sont essentielles.

Important Mais que ce soit pour le PTZ ou l’APL, les réformes mises en œuvre par le gouvernement ont eu pour effet de priver de nombreux aspirants, notamment les primo-accédants, d’un coup de pouce qui aurait pourtant été le bienvenu.

Pour l’APL, le montant de l’aide est appelé à diminuer, une fois que le nouveau mode de calcul entrera en vigueur (d’ici l’année prochaine).

Quant au prêt à taux zéro, le gouvernement a redéfini les zones pouvant en bénéficier ; une décision qui rend beaucoup d'analystes sceptiques.

Toutefois, il est à noter que les banques et autres organismes de crédit font actuellement d’énormes efforts au niveau du crédit immobilier afin de compenser les hausses de prix et permettre au plus grand nombre de concrétiser leur rêve de devenir propriétaire.

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