Les taux immobiliers continuent de descendre. Mais d’autres circonstances favorables sont intervenues dernièrement pour faciliter encore plus l’accès à la propriété immobilière, à commencer par l’assouplissement des conditions d’octroi de crédit par les banques. Toutefois, de plus en plus de demandes se heurtent au refus des établissements prêteurs. L’âge et le métier peuvent être rédhibitoires Les établissements bancaires s’efforcent d’attirer le plus de clients possible et ont fait du crédit immobilier l’arme absolue pour y parvenir. Mais ils se doivent de respecter certaines règlementations quant à l’octroi de prêt. Les banques doivent notamment tenir compte du taux annuel effectif global et, à plus forte raison, du taux d’usure. Ce taux fixé par la Banque de France et que les organismes de crédit ne doivent pas dépasser. Mais de par la manière dont il est déterminé, celui-ci suit la même tendance baissière que le taux immobilier effectivement pratiqué par les organismes prêteurs. Lorsque les banques étudient les dossiers des demandeurs de prêt, elles évaluent les risques de perte de créances. Important Et plus les risques sont importants, plus le montant de l’assurance sera élevé et le taux d’emprunt va forcément excéder le seuil défini par la Banque de France. L’emprunteur qui a une santé fragile ou qui exerce un métier à risque a donc de grandes chances de se faire recaler, même s’il dispose de revenus suffisants pour faire face au remboursement. De même, les banques accordent rarement un crédit à une personne d’un âge avancé. Certains ménages solvables peuvent également essuyer un refus À première vue, certains ménages candidats à l'acquisition présentent un revenu global correct ainsi qu’une situation professionnelle stable. Mais il arrive parfois que ce type de profil n’obtienne pas le crédit pour une raison plus étonnante : le capital emprunté est faible. Dans ce cas, il est encore question de taux d’usure, mais également des autres coûts relatifs à l’emprunt, en l’occurrence les frais d’assurances. Du point de vue de la banque prêteuse, l’importance des frais par rapport à la somme demandée est trop grande et, là encore, il est impossible de ne pas dépasser le taux d’usure.