Alors que les conditions semblent réunies pour que les banques durcissent enfin un peu les conditions relatives à l’emprunt immobilier, les porteurs de projet continuent de profiter d’un climat qui leur est favorable. Malgré d’infimes hausses constatées ici et là, les taux restent relativement bas, du moins au cours du mois d’octobre, selon les données de l’Observatoire Crédit Logement/CSA. Les emprunteurs ne veulent pas s’endetter sur une trop longue durée L’enquête de l’observatoire sur le marché du crédit immobilier au mois d’octobre dernier a démontré un recul du nombre de crédits contractés sur plus de 25 ans. Les clients se tournent de plus en plus vers les prêts, dont l’échéance est comprise entre 20 et 25 ans. Ces derniers concernent 31 % des dossiers signés le mois dernier. Important Les prêts qui vont au-delà restent tout de même majoritaires puisqu’ils représentent plus de 40 % des crédits accordés. La baisse des prêts sur 25 ans et plus au profit de ceux entre 20 et 25 ans ramène la durée moyenne à 19 ans. Le mois d’octobre encore placé sous le signe de la baisse Le détail le plus pertinent de l’enquête de l’observatoire concerne le taux immobilier. Si certains établissements se sont permis de relever leur taux d'intérêt une fois leurs objectifs commerciaux atteints, la tendance n’a pas été suivie par la majorité. Important Les taux bas continuent de sévir. Les prêts affichés à 1,10 % sont légion. Mieux encore, les meilleurs profils se voient accorder un crédit à 0,79 % sur 20 ans ou 1,06 % sur 25 ans. Même les ménages qui ne présentent pas les meilleures garanties parviennent à décrocher un emprunt à 1,58 % sur 25 ans. Poussés par ces conditions fortes attrayantes, les ménages sont plus que jamais disposés à concrétiser leur projet d’accession à la propriété immobilière. Non seulement ils sont de plus en plus nombreux à franchir le pas, mais le montant moyen des emprunts a considérablement augmenté. En termes de volume de crédits, les banques ont surpassé leurs objectifs de début d’année. Sauf que, du fait des taux bas et de la politique de la Banque Centrale Européenne, la rentabilité inhérente aux crédits immobiliers reste moindre et les établissements sont obligés de compenser avec d’autres produits financiers.