Beaucoup de Français redoutent que la réforme des retraites décidée par le gouvernement fasse baisser leur pension de manière significative. Pour s’assurer une situation financière confortable une fois retirés du monde professionnel, ils sont nombreux à investir dans l’immobilier, plus précisément dans la location résidentielle. Un placement plus sûr L’immobilier reste le placement préféré des Français. De nature prudente, ces derniers ne sont pas vraiment disposés à mettre leurs économies dans des supports boursiers où le risque de perte de capitaux est élevé. L’épargne, le livret A ou encore les fonds en euros sont des alternatives plus sécurisées et sécurisantes, mais leur rendement moindre suffit à décourager plus d’un. Pour beaucoup, la réforme des retraites aura pour effet de diminuer leur pouvoir d’achat. Cette éventualité les pousse aujourd’hui à chercher d’autres sources de revenus afin de ne pas se retrouver en difficulté lorsqu’ils cesseront leur activité professionnelle. Une récente enquête a démontré que « L’investissement locatif est considéré par deux tiers des Français comme le moyen le plus sûr d’assurer leurs vieux jours ». De plus, les conditions sont actuellement réunies pour faciliter l’accès à cet investissement. Les taux d’emprunts immobiliers sont à leurs niveaux les plus bas et les banques n'ont pas fini d’assouplir leurs critères d’octroi. La défiscalisation n’est pas la principale motivation Pour inciter les particuliers à investir dans la location résidentielle, le gouvernement a mis en place divers dispositifs (Pinel, Denormandie…), à base de déductions fiscales. Bien que les avantages soient réels et appréciables pour le porteur de projet, 69 % des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête avouent « Ne prêter aucun intérêt à ces initiatives gouvernementales ». Important Pour eux, le principal enjeu est de disposer d’une source de revenus stable et régulière lorsqu’ils ne seront plus en âge de travailler. Très attachés à leur autonomie financière, les Français se disent prêts à tout faire pour concrétiser leur projet. Pour preuve, « 74 % de ceux qui se sont vus refuser un crédit immobilier vont retenter leur chance auprès d’autres organismes financiers », explique l’étude.