Au cours de ces dernières années, encouragés par un contexte avantageux, de nombreux Français, résidents ou expatriés, ont pu financer leurs projets immobiliers à crédit. Le recul des taux d’intérêt et l’allongement de la durée de remboursement figurent parmi les facteurs principaux qui ont incité les particuliers à investir dans la pierre. Une diminution du taux d’intérêt Les spécialistes avaient tablé sur une éventuelle remontée du taux du crédit immobilier pour les premiers mois de 2019. La situation a été toute autre, puisqu’il a plutôt affiché un recul constant pour atteindre 1,45 % et 1,44 % aux mois de janvier et février. Ayant amorcé une légère hausse au début de l’année dernière, il est reparti à la baisse à partir de mai 2018. Dans les détails, le taux est actuellement : de 1,22 % sur 15 ans ; de 1,41 % sur 20 ans ; et de 1,64 % sur 25 ans. Important Les meilleurs profils, notamment les primo-accédants avec une bonne situation professionnelle et des revenus élevés, peuvent bénéficier d’un taux encore plus bas. Un financement plus facile d’accès en France Par rapport aux autres pays de la zone euro, la France dispose d’une politique assez souple concernant l’octroi des crédits immobiliers. Le taux d’intérêt moyen appliqué dans l’Hexagone est de 1,56 %, soit moins de 0,27 % que l’Allemagne et 0,47 % de plus que le Danemark. L’Espagne et l’Angleterre affichent respectivement un taux de 1,92 % et 2,05 %. Un marché apprécié des expatriés Les Français qui vivent à l’étranger sont également attirés par le taux d’intérêt abordable dans leur pays d’origine. D’ailleurs, ils sont nombreux à vouloir acquérir un logement en France et profiter eux aussi des conditions d’octroi de prêt et du contexte avantageux. C’est aussi l’une des raisons de la hausse actuelle des prix du marché, notamment dans l’immobilier de luxe. De leur côté, les banques sont conscientes de cette volonté des expatriés d’investir dans l’immobilier en France. Et compte tenu des risques que représente la conclusion de contrat de crédit avec cette catégorie d’emprunteurs, elles tendent à majorer le coût de cette prestation pour les non-résidents.