La capitale de la Bretagne est victime de son succès. La demande immobilière n’en finit plus de croître, si bien que l’offre n’arrive quasiment plus à suivre. Cette situation contribue à faire flamber les prix, mais impacte négativement sur le dynamisme du marché. La migration massive des Franciliens n’est pas étrangère à ce début de pénurie. Rennes attire de plus en plus de Franciliens Sa proximité avec la capitale est un point qui joue en faveur de Rennes, un atout qui s’est encore amélioré avec le lancement de la ligne à grande vitesse en 2017. Et compte tenu du fait que l’immobilier à Paris intra-muros continue de flamber, les aspirants à la propriété tout comme les investisseurs en locatif se ruent vers les localités en périphérie de la capitale. Important Pour un même montant, un futur propriétaire peut espérer une surface beaucoup plus grande en s’installant du côté de Rennes plutôt qu’au cœur de Paris. Mais le problème se situe au niveau de l’offre, qui ne suit pas. Que l’investissement porte sur une maison individuelle ou un appartement, sur un bien neuf ou des logements existants, assujettis au paiement de frais de notaire ancien, la capitale bretonne a de moins en moins de biens à proposer. Rennes est pourtant propice à l’investissement locatif Abritant de nombreuses universités et autres établissements d’enseignement supérieur, Rennes compte en son sein un nombre important d’étudiants. Parmi ces derniers, ceux qui souhaitent résider hors campus constituent une cible de choix pour les investisseurs en locatif. Les petits studios ou encore les appartements T3 sont les plus recherchés, ainsi les biens proposés à la vente comme à la location ne restent jamais longtemps sur le marché. Important Une maison mise en vente met en moyenne 62 jours pour trouver acquéreur, mais les appartements et les studios partent beaucoup plus vite. Dans ces conditions, les vendeurs ne s’attardent pas sur les négociations, conscients que leur bien trouvera à coup sûr preneur. Rares sont les cas où les propriétaires acceptent d’accorder des remises. Cependant, les marchandages sont quasi inopérants pour les biens proposés à moins de 600 000 euros.